vendredi 7 décembre 2007
Une biblothèque numérique à explorer
L'université du Québec à Chicoutimi a mis en ligne une intéressante bibliothèque numérique consacrée aux classiques des sciences sociales. Sous la houlette de Jean-Marie Tremblay, son président et fondateur, ce site reçoit près de 200 000 visites par mois. Les curieux y trouvent une sélection intéressante d'ouvrages dans des formats plus pratiques que ceux proposés par la bibliothèque numérique Gallica de la Bibliothèque nationale de France.
Les statistiques de téléchargement sont révélatrices. Les titres des grands classiques de la sociologie sont les plus demandés. Vient largement en tête Emile Durkheim avec 513 000 téléchargements, suivi de Marcel Mauss avec 267 000, Alain (261 137), Freud (186 657), Henri Bergson (152 227) et Karl Marx (137 967). Moins populaires, Max Weber avec 62 916 téléchargements, Adam Smith (47 199), Georges Sorel (33 763), Antonio Gramsci (26 760), Werner Sombart (18 429), Jacques Bainville (17 278) ou encore Ferdinand Tonnies (119).
Comparons l'offre concernant l'historien français Jacques Bainville. La bibliothèque Gallica nous propose trois titres : Heur et malheur des Français (1924), Les conséquences politiques de la paix (1920) et Comment s'est faite la Restauration de 1814 (1948). Malheureusement, ces œuvres sont téléchargeables seulement en mode image (pdf) et il est impossible d'effectuer une recherche en plein texte.
Si Google Books n'en met en ligne aucun ouvrage en accès libre, la bibliothèque numérique de l'université du Québec à Chicoutimi nous offre en revanche les Conséquences politiques de la paix (1920), l’Angleterre et l’Empire britannique (1938) , les Dictateurs (1935), la Fortune de la France (1944) , Histoire de deux peuples continuée jusqu’à Hitler (1945), Histoire de France (1924), Napoléon (1931) ainsi que la Russie et la barrière de l’Est (1937).
Gros avantage pour les passionnés d'histoire, ces ouvrages sont proposés en format Word (doc), image (pdf) et en texte simple (rtf) grâce au travail de bénévoles comme Réjeanne Brunet-Toussaint qui mérite un joli coup de chapeau pour cela.
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