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mercredi 6 mai 2009

L'université française paye le prix de la lâcheté

j'ai déjà eu l'opportunité d'écrire tout le bien que je pense du jeune journaliste Roman Bernard et de son blog Criticus.

Dans un récent post, il s'indigne de la démission de l'autorité publique face au terrorisme de petits groupes de marginaux qui bloquent les facultés et interdisent la reprise des cours là où pourtant les étudiants souhaiteraient reprendre une année normale.

J'invite mes visiteurs à le lire.

A juste titre Criticus écrit :
Alors que le vrai scandale, ici, c'est surtout que la majorité des étudiants présents ne se soit pas liguée pour prendre en chasse, et si possible mettre hors d'état de nuire ces hordes de sauvages venues pour détruire.
Il ne sait pas si bien dire. Ce qui n'arrête pas de m'étonner est l'émasculation des générations actuelles d'étudiants qui ne songeraient pas à se révolter contre les tonton macoutes de l'extrême gauche.

Il est probable qu'ait joué un rôle la répression à sens unique de la jeunesse activiste. Car les jeunes gens d'extrême-gauche se réclament des valeurs du système et partagent pour l'essentiel leur vision du monde avec une bonne partie de leurs professeurs et avec celle de nombreux journalistes qui écrivent des compte-rendus édulcorés des événements dans les universités. Ils bénéficient depuis mai 1968 d'un virtuel blanc-seing en dehors de quelques bastions irréductibles de la droite universitaire.

Sur le site de l'UNI, un des rares syndicats étudiants de droite, on peut lire des analyses assez différentes de celles que l'on lit dans la presse. Par exemple, que les facultés régulièrement bloquées perdent trois à cinq fois plus d'étudiants que la moyenne nationale.

Les universitaires ne peuvent blâmer personne d'autre qu'eux mêmes. Tant qu'ils seront prisonniers à la fois de leurs préjugés, de leur lâcheté physique et d'une poignée de gauchistes professionnels, ils ne récolteront que ce qu'ils ont semé.

vendredi 7 décembre 2007

Une biblothèque numérique à explorer

L'université du Québec à Chicoutimi.

L'université du Québec à Chicoutimi a mis en ligne une intéressante bibliothèque numérique consacrée aux classiques des sciences sociales. Sous la houlette de Jean-Marie Tremblay, son président et fondateur, ce site reçoit près de 200 000 visites par mois. Les curieux y trouvent une sélection intéressante d'ouvrages dans des formats plus pratiques que ceux proposés par la bibliothèque numérique Gallica de la Bibliothèque nationale de France.
Les statistiques de téléchargement sont révélatrices. Les titres des grands classiques de la sociologie sont les plus demandés. Vient largement en tête Emile Durkheim avec 513 000 téléchargements, suivi de Marcel Mauss avec 267 000, Alain (261 137), Freud (186 657), Henri Bergson (152 227) et Karl Marx (137 967). Moins populaires, Max Weber avec 62 916 téléchargements, Adam Smith (47 199), Georges Sorel (33 763), Antonio Gramsci (26 760), Werner Sombart (18 429), Jacques Bainville (17 278) ou encore Ferdinand Tonnies (119).
Comparons l'offre concernant l'historien français Jacques Bainville. La bibliothèque Gallica nous propose trois titres : Heur et malheur des Français (1924), Les conséquences politiques de la paix (1920) et Comment s'est faite la Restauration de 1814 (1948). Malheureusement, ces œuvres sont téléchargeables seulement en mode image (pdf) et il est impossible d'effectuer une recherche en plein texte.
Si Google Books n'en met en ligne aucun ouvrage en accès libre, la bibliothèque numérique de l'université du Québec à Chicoutimi nous offre en revanche les Conséquences politiques de la paix (1920), l’Angleterre et l’Empire britannique (1938)



, les Dictateurs (1935), la Fortune de la France (1944)


, Histoire de deux peuples continuée jusqu’à Hitler (1945), Histoire de France (1924), Napoléon (1931) ainsi que la Russie et la barrière de l’Est (1937).
Gros avantage pour les passionnés d'histoire, ces ouvrages sont proposés en format Word (doc), image (pdf) et en texte simple (rtf) grâce au travail de bénévoles comme Réjeanne Brunet-Toussaint qui mérite un joli coup de chapeau pour cela.