Des ambitions impériales. Sacrifices humains en moins ?
Un journaliste espagnol, Pedro Fernandez Barbadillo, vient de lever un beau livre : les ambitions impériales de Hugo Chavez, le Bokassa de l'Orénoque. Le vibrionnant président vénézuélien s'entête à prouver qu'il est le descendant, pas moins, du dernier empereur aztèque, Moctezuma II.
Le bloggeur s'interroge : Chavez va-t-il un jour se faire appeler : Sa majesté impériale Hugo Ier de Moctezuma, président à vie de la république du Venezuela, guide de la révolution bolivarienne, premier citoyen, indigène de souche et généralissime des armées nationales ?
Pour asseoir cette ambition, l’indigène en chef de Caracas a envoyé des enquêteurs au Mexique et interrogé l’ambassade d’Espagne. On retrouvé plus de détails sur cette surréaliste expédition dans le bulletin de généalogie et d’héraldique de Madrid, dirigé par un français ancien haut fonctionnaire de l’Unesco : Yves de la Goublaye de Ménorval
« Le président Chavez a trouvé parmi ses ancêtres un François Moctezuma qu’il suppose parent de l’avant-dernier empereur aztèque. Peu lui importe que pour parvenir à s’accrocher à cet illustre ancêtre il ait dû passer par cinq unions illégitimes. Peu importe également qu’il existait un François de Moctezuma, cacique principal d’un village de la Nouvelle Espagne et de la lignée de l’empereur, dont nous possédons une trace dans les archives près de quatre-vingt ans avant l’ancêtre supposé du président Chavez.
On si on consulte les généalogistes, on découvre que le sang de l’empereur Moctezuma coule toujours dans des veines… européennes.
En effet, il est peu connu des Français que l’héritier de la dynastie est depuis 1991 Juan Jose Marcilla de Teruel Moctezuma y Jimenez, Ve Duque de Moctezuma et Grand d’Espagne, descendant d’un fils de l’empereur.
Qaunt à la fille de l’empereur, baptisée catholique sous le prénom d’Isabelle, elle s’est mariée en 1532 avec Juan Cano de Saavedra donnant naissance à une belle lignée dont le chef actuel est le duc d’Abrantès.
Parmi les très nombreux descendants de l’empereur Moctezuma on retrouve des noms bien connus de l’aristocratie française. Un exemple méconnu de métissage dont Libération ne nous rabat pas les oreilles. Dans leur cas, le sang bleu s’est teint de brun.
1 commentaire:
On ne dit pas "rabat" mais "rebat". C'est le mot juste.
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