La condamnation de Luis Miguel Cuervo fait la une de la Gaceta, le petit journal libéral qui monte, qui monte…
Pour monter au cocotier, il faut avoir le cul propre.
Ce proverbe tropical aurait dû davantage inspirer Luis Miguel Cuervo, un des paladins de la défense du juge Garzon et un grand pourfendeur des « crimes franquistes ».
A la tête d'une des premières associations dites de la « Mémoire historique », il a largement contribué à raviver les plaies nées de la dérive stalinienne du Front populaire espagnol qui a cherché à prendre le pouvoir en Espagne en 1934 par un soulèvement infructueux puis à partir de 1936 en transformant sa majorité parlementaire en tyrannie à la sauce marxiste.
Ce juste parmi les justes pour la presse et les télévisions gouvernementales, vient d'être condamné par un tribunal de Guijon pour s'être enrichi aux dépends de sa proppre association sacro-mémorielle : « Todos los nombres ».
Non seulement il s'est payé des voyages d'agrément grâce aux fonds de l'association, mais il a augmenté son patrimoine en louant le siège de « Todos los nombre » à une entreprise liée à son épouse. Enfin, il s'est emparé d'une base de données d'une valeur de 300 000 euros élaborée par des universitaires locaux.
Ce sont des membres du conseil d'administration de l'association dévalisée qui avaient porté plainte après avoir détecté des irrégularités comptables dans le but de percevoir des aides publiques.
Il y a fort à parier que cette information ne sera guère relayée par la presse gouvernementale, la seule que lisent les correspondants français en Espagne, de France Inter à l'AFP en passant par le Figaro.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire