jeudi 25 décembre 2008

La correspondante à Madrid du Figaro se distingue

Après avoir réfléchi, j'ai décidé d'effacer aujourd'hui 23 avril 2010 le contenu de ce post écrit en décembre 2008 et consacré à Diane Cambon car je suis conscient des conséquences disproportionnées, et tout à fait involontaires, que ces lignes peuvent avoir sur l'image que se font d'elle des employeurs potentiels.

Je lui souhaite bonne chance dans sa carrière et que ses clients lui donnent les moyens de bien faire son travail, même si je ne partage pas ses préférences pour une Espagne laïque, socialiste et républicaine.

Pour en savoir plus, ici.

En revanche, je conserve l'intégralité des courriels anonymes reçus.

26 commentaires:

Anonyme a dit…

Diane Cambon est peut être restreinte dans son travail par le fait qu'elle est payée à la pige et qu'elle ne dispose pas de frais pour se payer des déplacements ou des invitations à déjeuner.

Si à ces obstacles matériels s'ajoutent un total manque d'imagination, un conformisme de gauche pesant et une absence tragique de culture historique, alors ce sont les recettes du désastre dont nous voyons les résultats dans les colonnes du Figaro.

Anonyme a dit…

Voici quelques jours, j'ai lu dans le Figaro un papier de Diane Cambon sur des événements dans la région d'Almeria. Il s'y trouve un village archi connu de tous les Espagnols en raison des incidents racistes qui s'y produisent. Et Diane trouve le moyen de se tromper sur l'orthographe du nom de cette petite ville ! La preuve :

À une dizaine de kilomètres de là, à Roquetas del Mar, la tension est palpable entre les autochtones et les migrants venus travailler dans la récolte de tomates et poivrons. En septembre, dans cette bourgade de 73 000 habitants, un Espagnol d'ethnie gitane a assassiné un Sénégalais, provoquant des émeutes entre Subsahariens et Espagnols.

Outre cette erreur, Roquetas del Mar au lieu de Roquetas de Mar, qui révèle un défaut de relecture, elle utilise un hispanisme : « Subsahariens » très utilisés par les tenants francophones du « politiquement correct ».

Notre Diane serait-elle cossarde et conformiste ?

Anonyme a dit…

Et vous ? Avez-vous interviewé la personne en question avant de la critiquer ?
C'est trop facile !

Anonyme a dit…

je me permets d'ajouter un commentaire à cet article injurieux écrit contre ma personne.
je trouve premièrement très lâche cette attaque contre mes méthodes de travail, qui sont ici caricaturées. je trouve presque drôle votre description du petit déjeuner avec El Pais!!!
Ensuite, j'exige des excuses de l'auteur de ces calomnies. Sur quelles preuves se base-t-il pour critiquer avec autant de violence mon travail. Un peu de courage monsieur!!! Si vous avez un problème avec ma façon de penser, osez me le dire directement...ensuite, il existe une liberté d'opinion et tout le monde n'est pas obligé de cautionner une vision de l'Espagne rance et profondément franquiste.
salutations
Diane cambon

Balbino Katz a dit…

Chère Madame,
Merci d'avoir pris la peine de lire ce modeste blog.
Vous souhaitez des excuses de l'auteur de la description de vos méthodes de travail (vues par lui, bien entendu) ?
Très bonne idée. Malheureusement, il est mort le 23 mars 2009 comme vous l'aurait appris cet article :

http://www.elpais.com/articulo/Necrologicas/Carlos/Semprun/Maura/escritor/historiador/elpepinec/20090330elpepinec_1/Tes

Pour le reste, nos colonnes vous sont ouvertes si vous souhaitez réfuter les opinions polémiques de Carlos Semprun Maura ou contester mes commentaires.

Anonyme a dit…

Dans ce cas-là cher monsieur Balbino Katz, sachez que si ces propos ne sont imputables qu'à une personne décédée, il serait honnête de mettre tout votre billet en italique, voire de ne rien publier du tout, puisqu'il ne s'agit même pas de vos paroles !
Qu'avez-vous donc contre Diane Cambon ? Ce n'est tout de même pas sa faute, si vous n'avez pas réussi à devenir correspondante à sa place. D'ailleurs rien nous vous en empêche ! On pourra alors juger de votre travail dans les conditions actuelles où doivent exercer les journalistes. Ce jour-là, faite le nous savoir !

Balbino Katz a dit…

Chère inconnue,
Merci de relire mon post. J'ai mis les propos de Semprun en italiques avant d'ajouter mes propres commentaires.
Je n'ai rien de personnel à l'encontre de Diane Cambon, j'estime que les articles cités ne sont pas à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un bon correspondant étranger.
A titre de contre-exemple, j'ai pris la peine d'en citer quelques uns que j'admire beaucoup, comme Charles Bremner, John Lichfield ou encore Robert Fisk.

Anonyme a dit…

Cher Monsieur katz, j'ai très bien lu votre post, vous ne citez qu'un auteur pour dire tout haut votre pensée. Il aurait été beaucoup plus intéressant d'écrire un billet sur les conditions de travail de nos correspondants français à l'étranger, au lieu de vous en prendre qu'à une journaliste en particulier et en plus de vous arroger le droit de laisser une trace numérique sur ses méthodes de travail. Votre coeur doit être bien sec, Monsieur ! L'intelligence du coeur, Monsieur, dicterait que vous supprimeriez ce billet qui n'a absolument aucun sens !

Anonyme a dit…

Et j'ajouterai une dernière chose ! Vous reprochez à Diane de soit-disant recopier le journql El Pais. Mais que faites vous dans ce billet ? La même chose, il me semble ! RIdicule !

Balbino Katz a dit…

Pour un post publié en décembre 2008, je suis étonné par le nombre de réactions qu'il vient de susciter. Je me demande si ce regain d'intérêt ne résulte pas d'une aberration de Google France qui, à une recherche portant sur Diane Cambon, place ce post parmi les premiers résultats. Ce n'est pas le cas, heureusement pour elle, dans Google Espagne.
J'ai cherché, sans résultat, dans Google News France des articles récents de cette journaliste afin de trouver un papier sur lequel je puisse porter un jugement plus positif. Sur le site du Figaro, son nom apparaît douze fois dans l'index informatique de la version mise en ligne. L'article le plus récent date du 12 octobre 2009 et le plus ancien du 19 avril 1999. Sur le site Google News Espagne, pas de résultat. En revanche, elle travaille en Suisse pour la TSR et en France pour l'hebdomadaire Marianne.
Je n'ai pas fait de recherche exhaustive, seulement quelques sondages qui ne sont pas en mesure de révéler l'étendue de ses collaborations, que je souhaite nombreuses.
Sa page sur Facebook dévoile le visage d'une femme avenante et l'analyse de ses goûts personnels m'informe qu'elle adhère à une vision du monde laïque, socialiste et républicaine. Pourquoi pas ?
D'une manière plus anecdotique, Diane et moi partageons une même inclinaison pour… le chanteur Atahualpa Yupanqui.

Balbino Katz a dit…

Réponse au commentaire de 14 h 33.

Chère inconnue,

Ne confondez pas un article écrit contre rémunération par un journaliste dans le cadre codifié de l'exercice de sa profession et le blog rédigé par un amateur à ses moments perdus.

Diane Cambon s'est retrouvée dans ce blog parce que j'ai lu un de ses articles. J'ai été bien plus dur avec ses collègues du Figaro Magazine sans susciter de réactions.

Mes commentaires sur d'autres écrivains ou auteur ont été bien plus acerbes que je ne l'ai été dans son cas.

Je n'ai pas le cœur sec et je ne suis pas un anonyme. Je peux entendre une requête faite simplement. Pourquoi pas par un courriel direct ?

Anonyme a dit…

Je maîtrise ce que j'avance, monsieur. Effectivement, je reconnais que l'information a un coût ! Mais vous de votre côté, puisque le travail des journalistes vous interpellent, je vous invite franchement à enquêter sur leurs conditions de travail. Et vous comprendriez alors, que, à leur place, vous ne feriez vraissemblablement pas mieux. Je vous y invite franchement ! Effectivement, un travail journalistique doit être rémunéré ! Il serait peut-être temps d'ouvrir un peu les yeux, Monsieur, et de comprendre une bonne fois pour toute, qu'à l'ère Internet, et en pleine crise de la presse écrite, les conditions de travail ne sont plus mêmes qu'avant ! Seul 10% du lectorat veut payer pour avoir de l'information en France : voilà le résultat ! Prenez-vous en au système entier, pas à une personne en particulier !
Le journaliste existe parce qu'il y a des lecteurs qui payent ! Qui vous offre dans ce monde un produite gratuit à part les journalistes ? Et en plus, ils trinquent parce que ce n'est pas encore à la hauteur de vos attentes ! Mais vous vivez à quelle époque ?

Balbino Katz a dit…

Chère belle inconnue,
Je ne critique pas le système, il est ce qu'il est et la profession doit évoluer avec lui. Je paye un abonnement au site d'information « Arrêt sur images », je suis abonné à différents magazines dont The Atlantic et The Economist. Je ne paye pas d'autres sources et lorsque le Times de Londres deviendra payant je cesserai de le visiter. En revanche, je pourrai payer le site du Guardian ou encore celui de l'Independent.
Comme vous pouvez le constater, je soutiens financièrement plutôt des journalistes de gauche (à l'exception du très libéral Economist) dont j'apprécie les qualités professionnelles.
Je connais la profession de journaliste et je connais les frustrations liées au manque de moyens matériels.
Toutefois, les critiques faites à Diane Cambon ne relèvent pas du manque de moyens.
Le bureau de l'AFP à Madrid ne se distingue pas beaucoup non plus par la rigueur de ses dépêches et pourtant il doit disposer de moyens autrement plus généreux que ceux d'une correspondante indépendante.

Anonyme a dit…

Je vous félicite de payer pour lire de l'information ! Bravo !!!
Vous devez être certainement au courant aussi de cette loi !


La diffamation est définie (article 29 de la loi de 1881) comme "toute allégation ou imputation d'un fait que porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé.

Elle est punissable (12000€ d'amende) dès l'instant où elle est commise envers les particuliers par, notamment, tout moyen de communication au public par voie électronique (article 23 et 32 de la loi de 1881),
même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, dès lors que l'identification est rendue possible par les termes employés.
Peu importe, de même, qu'elle ne soit que la reproduction d' une allégration préexistante;

L'injure est, elle, "toute expession outrageante termes de mépris ou invective que ne renferme l'imputation d'aucun fait" (article 29 de la loi de 1881) commise envers les particuliers par le biais d'un réseau électronique et non précédée de provocations, elle est punie d'une amende de 12000€ (article 23)

Balbino Katz a dit…

Chère belle inconnue,

Je vois que vous vous faites le paladin de Diane Cambon.

Je m'engage à publier le rectificatif des propos de Semprun qu'elle n'a certainement pas manqué d'adresser à Libertad Digital à l'occasion des trois chroniques qu'il a publiées le 20 février 2006, le 3 décembre 2008 et le 23 juillet 2009.

D'autre part, mes modestes colonnes lui sont ouvertes pour qu'elle puisse dire tout le mal qu'elle pense de moi. Qu'elle m'adresse un papier d'humeur me prenant pour cible et je le mets en ligne. J'en prendrai pour mon grade et c'est très bien ainsi.

C'est ça la bonne polémique entre des gens qui ont des avis différents sur les événements courants.

Ne cherchez pas à défendre Anne Cambon à sa place. C'est une personne qui a des opinions tout à fait honorables (même si je ne les partage pas), qui sait les défendre en journaliste et non en robin. Son profil social sur Facebook témoigne de son intégration dans la société espagnole et de son engagement à défendre la moitié qui lui plait le plus. Quoi de plus normal ?

Je le répète, je n'ai pas un cœur de pierre et je sais entendre de bons arguments. Encore faut-il qu'ils me soient adressés directement et sans agressivité.

Anonyme a dit…

Avec vous, Monsieur, et votre mémoire d'éléphant sélective, il faut décidément, mieux rester anonyme ! Je ne vais tout de même pas vous donner le bâton pour me battre ! Une trace numérique est assez suffisante !
Je trouve Diane Cambon, et non Anne Cambon, est décidément trop gentille avec vous ! Sur ce monsieur, je me congédie définitivement de vous. En espérant qu'un jour, vous vous retrouviez à lui payer une bonne amende de façon à vous souvenir que l'on attaque pas les gens ainsi impunément. Je laisse ce soin là, à l'avocat de Diane Cambon. Face à tant de mauvaise foie, ce n'est plus de mon ressort !

Balbino Katz a dit…

Chère belle inconnue,

Mille excuses pour mon lapsus. C'est bien Diane Cambon et non pas Anne; tout comme vous avez voulu écrire « foi » et non pas « foie ».

Merci de m'avoir rendu visite sur un blog confidentiel et marginal, qui n'est lu que par une poignée d'internautes téméraires.

Je suis convaincu que cette jeune et jolie journaliste française en Espagne se moque pas mal de ce que j'ai pu écrire. Diane collabore à de prestigieux médias et elle est bien au-dessus de toute cela.

Voyez-vous, votre agressivité à mon égard a fini par me la rendre sympathique.

Si d'aventure ce commentaire de Semprun traduit en français la tracassait davantage que les multiples versions originales en espagnol, elle aurait pris contact avec moi (mon mail est dans mon profil) pour m'expliquer ses raisons et je l'aurai, selon toute vraisemblance, retiré du blog.

En toute simplicité.

Anonyme a dit…

Elle a exigé hier des excuses de l'auteur de cette calomnie ! Et vous en faite partie Monsieur pour continuer à la colporter. Qu'attendez-vous pour supprimer ce message ? Votre orgueil est-il tellement enflé que vous souhaitez qu'une correspondante d'un grand média français s'abaisse à perdre du temps pour vous appeler ?
La demande claire et simple de plus fidèle paladin ne vous suffit-il pas ?

Anonyme a dit…

Cher Monsieur,

je vois que vous êtes bien renseigné sur ma vie et mes affinités idéologiques! Puisque l'auteur de cet article injurieux n'est plus de cette terre pour présenter ses excuses, je vous demande avec insistance de retirer ce billet. Je pense que l'on peut régler cette affaire sans passer par les tribunaux. N'est-ce pas? Je vous remercie d'avance et je vous assure que n'ai aucune envie de participer à ce jeux d'insultes, totalement improductifs et très peu chrétien...
Au passage, je remercie vivement cette inconnue qui prend ma défense.
Cordialement
Diane Cambon

Balbino Katz a dit…

Chère Madame,

Je ne sais pas qui m'écrit. Tout un chacun peut s'exprimer sur ce blog.

J'ignore qui vous êtes, même si vous mériteriez d'être la maman de Diane Cambon.

Balbino Katz a dit…

Chère Madame,

Je ne participe à aucun jeu d'insultes.

Je ne souhaite ni la mort du pêcheur ni celle du petit cheval.

Si Diane Cambon avait voulu réagir aux propos de Semprun elle l'aurait fait en Espagne.

Toutefois, je suis tout à fait disposé à prendre en compte une demande faite par une personne que je peux identifier.

Anonyme a dit…

Querido Emilio,
En todo caso te doy las gracias por el apoyo que estáis dando al King Juan Carlos I of Spain Center de New York University y los programas propuestos.
Quedo a la espera de tus noticias.
Te adjunto la propuesta y el presupuesto.
Un abrazo

Baltasar Garzón Real
Magistrado juez de la Audiencia nacional

Anonyme a dit…

http://livre.fnac.com/a2050724/Balbino-Katz-Ranucci-Seznec-la-verite-enfin?PID=1

Un lien décidément qui en dit très long.

Anonyme a dit…

http://livre.fnac.com/a2050724/Balbino-Katz-Ranucci-Seznec-la-verite-enfin?PID=1

Un lien très intéressant !

Balbino Katz a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Balbino Katz a dit…

Je vous conseille de lire. Vous en aurez bientôt la possibilité car votre piqûre de rappel m'encourage à le mettre en ligne.