Aux dernières élections régionales au Pays Basque, les partis constitutionnalistes ont obtenu une courte majorité qui leur a permis de prendre la présidence du parlement régional et, bientôt, de prendre la tête de l'exécutif local.
Comment ce succès des forces non-nationalistes a-t-il été rendu possible alors qu'ils ne disposent pas d'une claire majorité dans le pays ?
L'ancien patron des conservateurs, Jaime Mayor Oreja, un des meilleurs ministres de l'Intérieur de ces dernières années, grand connaisseur de l'ETA, a commenté que ce succès est dû… à l'ETA.
Jaime Mayor Oreja voici deux ans dans un entretien avec Federico Jimenez Losantos sur Libertad Digital Television. Le contraste entre la situation d'alors est maintenant est frappant.
Cette analyse publiée dans le quotidien El Mundo (voir une synthèse ici) suggère que l'ETA avait tout intérêt à déloger les nationalistes conservateurs du PNV du pouvoir car la présence d'«espagnolistes» à la tête du Pays Basque serait pour l'organisation terroriste le seul moyen de reprendre un rôle majeur dans la vie politique basque.
En una entrevista al periódico El Mundo,Jaime Mayor Oreja se muestra convencido de que ETA "quería desalojar al PNV del Gobierno" para conseguir que "el Movimiento de Liberación Nacional Vasco, el conjunto del movimiento nacionalista, entre en crisis", y pronostica "un futuro dificilísimo" al PNV."La organización terrorista sabía que un PNV instalado en el poder no le da margen de irrupción, especialmente si ha fracasado la primera parte de la negociación con el Gobierno socialista. Necesitaba la derrota, el desalojo del PNV del Gobierno. Por eso ETA no tiene escaños y no ha dado sus votos al PNV", insiste Mayor Oreja, que mantiene que la banda terrorista mantiene un "silencio sospechoso".
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