mardi 26 février 2008

Eglise catholique, les chiffres du désastre

Le retour de la messe de toujours,
un signe de raidissement idéologique ou de pragmatisme ?




Les raisons qui ont poussé le pontife romain à libéraliser le recours aux formes traditionnelles de la messe (ad Orientem) demeurent pour le moment mal connues. Il n'est pas exclu que la principale raison réside dans un pragmatisme inévitable. La messe de toujours revient car son alternative modernistes a échoué. En effet, l'impact désastreux de l'imposition de la messe dite de Paul VI (Novus Ordo) ne se révèle pas réellement dans les chiffres habituellement cités.
Les autorités catholiques américaines citent volontiers le nombre de catholiques et soulignent que l'église romaine est devenue la première aux Etats-Unis par le nombre des fidèles. Ce faisant, ils occultent l'attrition permanente des fidèles qui est à peine compensée par l'afflux d'immigrants catholiques venus d'Amérique du Sud.


Evolution des effectifs des grandes Eglises américaines.


Ce matin, dans les colonnes du New York Times, le journaliste Neela Banerjee rend compte des résultats d'une vaste enquête du Pew Forum sur les pratiques religieuses des Américains qui révèle notamment que plus d'un quart des adultes ont abandonné la foi de leur enfance pour rejoindre une autre Eglise ou l'athéisme. Le plus troublant dans ces chiffres est que la plus forte perte est le fait de l'Eglise catholique qui perd 8% de ses fidèles natifs.


Ce sont les catholiques qui ont le plus déserté leur Eglise.


Les vocations des jeunes gens se font plus nombreuses et ils sont attirés par l'Eglise de toujours comme, par exemple, ce jeune dominicain d'Oxford, le frère Lawrence, qui possède un réel talent de photographe et qui a mis en ligne près de 4000 clichés.

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