Le visage souriant de Sebastián Fernando Macarro, l'abjecte crapule stalinienne aux mains rouges du sang de victimes innocentes qui apporte son appui au juge Garzon.
Dans son obsession de faire renaître les haines collectives qui ont précédé la guerre civile espagnole, la gauche fait preuve d'une mémoire bien lacunaire.
L'objectif électoral est évident. Dans une situation économique critique, le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero a pour tactique électorale; d'un côté de céder aux revendications des nationalismes périphériques et de l'autre de mobiliser la gauche et l'extrême gauche en sa faveur grâce à des lois emblématiques (avortement, éducation, guerre civile, antifranquisme symbolique) et à des postures comme celle du soutien au juge Garzon poursuivi pour corruption et prévarication.
En dehors de la président de la Communauté de Madrid, Esperanza Aguirre (le seul homme du Parti populaire selon le journaliste libéral Cesar Vidal), l'opposition de droite brille par son absence, laissant le champ libre aux excités et aux revanchistes.
On aboutit à des situations paradoxales. Prenons par l'exemple le rapporteur socialiste de la sinistre loi de Mémoire historique qui cherche à réhabiliter les « victimes du franquisme ». Son oncle fut un de ces milliers de prêtres torturé à mort durant plusieurs jours, mutilé et finalement achevé par des « victimes du franquisme ».
Mais probablement l'exemple le plus spectaculaire est l'appui public apporté au juge Garzon par un homme qui a commis d'indéniables crimes contre l'humanité, le communiste Sebastián Fernando Macarro, mieux connu sous le pseudonyme de Marcos Ana.
Cette crapule stalinienne a tué pendant la guerre civile trois personnes de sang froid pour des raisons strictement idéologiques : un prêtre, un facteur et un berger.
Les faits sont connus mais tant les correspondants de la presse étrangère à Madrid que la gauche espagnole se taisent. Il n'est de bons crimes que ceux commis par les franquistes. Un bel exemple avec cet article de Marc Fernandez dans Slate.
Il suffit d'aller dans les archives et demander le dossier 120.976.
On peut y lire que le jeune secrétaire des jeunesses socialistes unifiées d'Alcala de Henares et chef d'un groupe de miliciens appartenant au bataillon Liberté a joué un rôle direct dans l'assassinat de Marcial Plaza Delgado, le 23 juillet 1936, puis dans ceux d'Amadeo Martín Acuña et d'Agustín Rosado le 3 septembre de la même année.
Le crime de ces trois personnes ? L'un était prêtre, l'autre un homme d'une grande pratique religieuse et le dernier un militant connu d'un parti opposé au Front populaire.
Des motifs qui entrent en plein dans la définition du crime imprescriptible contre l'humanité.
Toutefois, dans le cas de ce communiste et à l'inverse de Santiago Carrillo, il a payé sa dette à la société.
Compte tenu de sa minorité au moment des crimes, le communiste Sebastián Fernando Macarro, alias Marcos Ana, a échappé à la peine de mort en 1943, commuée en une peine de trente années de détention. Toutefois, la gravité des faits qui lui étaient reprochés ne lui a pas permis de bénéficier de l'amnistie de 1945 et il ne sera libéré qu'en 1961, avant la fin de sa peine.
Depuis cette date, ce criminel abject est la figure de proue de la gauche espagnole qui ne retient de lui que l'homme emprisonné par Franco sans jamais s'interroger sur ses crimes.
Voici l'histoire de l'homme qui soutient Garzon.
Pour en savoir plus, lire l'article que lui consacre le quotidien libéral la Gaceta, ici.
1 commentaire:
Qu'elle est l'origine de ce dossier 120. 976?
Votre article sent le parti pris.
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