Dans un récent post, il s'indigne de la démission de l'autorité publique face au terrorisme de petits groupes de marginaux qui bloquent les facultés et interdisent la reprise des cours là où pourtant les étudiants souhaiteraient reprendre une année normale.
J'invite mes visiteurs à le lire.
A juste titre Criticus écrit :
Alors que le vrai scandale, ici, c'est surtout que la majorité des étudiants présents ne se soit pas liguée pour prendre en chasse, et si possible mettre hors d'état de nuire ces hordes de sauvages venues pour détruire.Il ne sait pas si bien dire. Ce qui n'arrête pas de m'étonner est l'émasculation des générations actuelles d'étudiants qui ne songeraient pas à se révolter contre les tonton macoutes de l'extrême gauche.
Il est probable qu'ait joué un rôle la répression à sens unique de la jeunesse activiste. Car les jeunes gens d'extrême-gauche se réclament des valeurs du système et partagent pour l'essentiel leur vision du monde avec une bonne partie de leurs professeurs et avec celle de nombreux journalistes qui écrivent des compte-rendus édulcorés des événements dans les universités. Ils bénéficient depuis mai 1968 d'un virtuel blanc-seing en dehors de quelques bastions irréductibles de la droite universitaire.
Sur le site de l'UNI, un des rares syndicats étudiants de droite, on peut lire des analyses assez différentes de celles que l'on lit dans la presse. Par exemple, que les facultés régulièrement bloquées perdent trois à cinq fois plus d'étudiants que la moyenne nationale.
Les universitaires ne peuvent blâmer personne d'autre qu'eux mêmes. Tant qu'ils seront prisonniers à la fois de leurs préjugés, de leur lâcheté physique et d'une poignée de gauchistes professionnels, ils ne récolteront que ce qu'ils ont semé.
1 commentaire:
Merci pour le lien ! Je vous en ai fait un également de mon côté...
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