vendredi 6 mars 2009

Des crimes sans fin


L'entrée de la mine transformée en charnier par les communistes.

Les crimes contre l'humanité constituent un des visages les plus repoussants de l'espèce humaine. Notre capacité à tuer nos semblables pour leur race, leur religion ou leurs idées politiques est stupéfiante.
Les crimes commis à l'encontre des Juifs sont aujourd'hui bien connus et bien documentés. Il reste désormais à s'intéresser davantage aux autres épisodes tragiques de notre histoire européenne, même si se sont les vaincus qui en ont été les victimes.
Les tueries commises par les communistes dans les territoires de l'ex-Yugoslavie comptent parmi les plus terrifants jamais commis sur notre continent.
La découverte d'une fosse commune dans laquelle se trouvent les restes d'entre 5000 et 10000 victimes cosntitue une piqûre de rappel pour notre devoir de mémoire.
Il est triste de constater que la presse française brille par son silence. Il est probable que pour les journalistes parisiens il est des morts plus égaux que d'autres.
Le site Romandie est un des rares à donner l'information de l'AFP en français :


Une victime des communistes trouvée dans la mine.


Découverte d'un nouveau charnier de la Seconde Guerre mondiale en Slovénie

LJUBLJANA - Un charnier, qui pourrait contenir les cadavres de 200 à 300 personnes tuées à la fin de la Seconde Guerre mondiale par l'ex-régime communiste, a été mis au jour dans l'est de la Slovénie, ont annoncé mercredi les autorités militaires à Ljubljana.

"Nous avons trouvé les restes momifiés de 200 à 300 personnes qui semblent avoir été gazées", a annoncé Marko Strovs, le responsable du Département des sépultures militaires, un organe rattaché au gouvernement slovène.

Selon lui, il n'y avait pas de traces visibles de blessures par balles sur les cadavres.

Un membre de la police scientifique, Joze Balazic, présent à la grotte de Huda Jama, près de Lasko, à environ 90 km à l'est de la capitale Ljubljana, a indiqué que des piles de chaussures militaires avaient été trouvées à l'entrée de la grotte. "Il semblerait que les victimes aient dues se déshabiller et enlever leurs chaussures avant d'être tuées. Nous n'avons pas vu des chaussures de petite taille ou de chaussures d'enfants", a-t-il continué, suggérant que les victimes étaient des soldats.

Les restes sont dans un étonnant état de conservation.

Selon son témoignage, la plupart des corps ont été trouvés dans un boyau de 15 m de long sur 2,5 m de large, à 400 mètres environ de l'entrée de la grotte.

Joze Balazic a précisé que deux autres boyaux contenaient des corps, mais que ceux-ci ne seraient explorés que dans un mois, après que le premier, découvert mardi, soit documenté et une voie ouverte à travers celui-ci vers les autres boyaux.

Pour le responsable du Département des sépultures militaires, la bonne conservation des corps s'explique par le confinement de la grotte au moyen de plusieurs murs de béton, séparés par des couches de terre. "A la fin, nous sommes arrivés à un long passage tout blanc. Nous avons vite compris que la masse blanche était des corps couverts de chaux", a décrit Marko Strovs.

Les enquêteurs et historiens ont dû abattre plusieurs murs de béton construits après la fin de la guerre de 1939-1945 avant de parvenir à l'entrée de cette grotte où ils ont découvert les cadavres.

Des amoncellements de cadavres recouverts de chaux.

L'enquête sur l'existence présumée de cette grotte a commencé en août dernier dans le cadre d'une vaste recherche de plus de 500 charniers présumés en Slovénie qui contiendraient les restes de collaborateurs nazis qui tentaient de fuir le régime communiste après la guerre en 1945, mais peut-être aussi d'opposants à la dictature communiste.

Des galeries remplies de corps.

"Les images de cette grotte où les corps furent jetés en 1945 étaient horribles", a indiqué le Procureur général slovène, Barbara Brezigar, après s'être rendue sur le site. "C'est l'une des choses les plus choquantes qu'on puisse voir dans sa vie", a-t-elle souligné devant des journalistes en précisant que l'enquête judiciaire sur ces crimes allait être très difficile car la plupart des responsables sont probablement morts. "Que pendant plus de 60 ans nous ayons été incapables d'enquêter sur ces crimes pose évidemment question", a estimé le Procureur général.

De même l'identification des victimes s'avère compliquée même si, selon certains témoignages d'habitants de la région, il pourrait s'agir de collaborateurs pro-nazis originaires de Slovénie et de partisans du régime fasciste des Oustachis en Croatie, selon le responsable du Centre slovène d'études sur la Réconciliation nationale, Andreja Valic. "Au stade actuel de nos informations fondées sur des témoignages oraux, les victimes pourraient avoir été des citoyens slovènes ou croates", a-t-il précisé à l'agence de presse STA.

En juillet 2007 les autorités slovènes avaient commencé à exhumer un charnier dans la forêt de Tezno, dans le nord-est de la Slovénie, où les historiens estiment qu'environ 15.000 autres victimes de la répression communiste après la fin de la Seconde Guerre mondiale ont peut-être été enterrées.

2 commentaires:

UssTropicana a dit…

Pas besoin d'aller loin pour voir un charnier en constant développement. Voir USA vs Irak.

Anonyme a dit…

C'est étrange comme certaines choses sont dites au "public" et d'autres ne nous parviennent que trop tardivement. Nous sommes constamment inondés d'informations sur la Shoah, ou bien d'autres crimes affreux, mais certains restent cachés et bien cachés. Comment est-ce que 200 à 300 personnes peuvent disparaître d'un coup ? C'est insensé ! Désinformation ? Corruption ? Propagande ? Peut-être les trois à la fois…