mardi 4 mars 2008

Trouvé dans la jungle

Voici quelques jours, l'armée colombienne a attaqué une base permanente du groupe marxiste FARC situé en territoire équatorien. Au cours de l'opération, on déplore la mort d'un soldat et on note le décès du terroriste Luis Edgar Devia Silva (alias Raúl Reyes). Si ce groupe communiste est principalement connu en France pour l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, il est responsable d'une situation de guerre guerre civile qui rend très difficile une vie normale dans certaines régions de Colombie.
En direct à la télévision, le chef de la police
colombienne a présenté les découvertes faites dans le camp et il a répondu aux questions des journalistes. Voici un résumé de ses déclarations.

Le soldat Oscar Edilson Hernández León,
mort en défendant le droit de ses compatriotes à une vie libre.
Il a été fait « héros de la Patrie » par le président Uribe.



A titre de curiosité, voici quelques photos extraites de l'ordinateur de
Raúl Reyes retrouvé sur le site du campement. Pour plus de détails, voir le dossier que consacre à cette affaire la presse colombienne.

Le chef terroriste Raúl Reyes aux côtés d'une jeune communiste chilienne venue faire du tourisme révolutionnaire en Equateur.

Un autre chilien en déplacement professionnel.


La jeune chilienne avec sa fabrique à souvenirs.


Le terroriste Julian Conrado avec son instrument préféré d'agit-prop.
A ses côtés une jeune chilienne ayant emprunté pour les besoins de la photo l'AK-47 du guérillero.



Raúl Reyes dans son rôle de gentil organisateur.


Il est probable que les FARC ne sont pas aussi accueillantes pour Ingrid Betancourt.

Raúl Reyes prend la pose avec un Chilien à la recherche d'émotions fortes.

Les méthodes vigoureuses du président Uribe portent leurs fruits. Dès le premier jour de son mandat, fort de l'appui du peuple colombien, il a fait sortir les militaires de leurs casernes pour combattre la guérilla. Désormais, les routes sont plus sûres, les soldats patrouillent dans la jungle non plus pour quelques jours : ils y restent des mois entiers. Au cours des derniers mois, les échecs des FARC se multiplient, l'agitation faite autour des otages est une illusion à laquelle cède trop facilement la presse française. Lire à ce sujet l'excellent éditorial de Sa
úl Hernandez dans les colonnes d'El Tiempo.



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