dimanche 14 décembre 2008

Légion : le débat prend de l'ampleur

Le 2e REP, serait devenu un régiment de « mous du genou » ? Merci Brice.


La mise en examen et l'emprisonnement d'un jeune lieutenant du 2e REP, accusé par sa hiérarchie, notamment par le colonel Brice Houdet, son ex-chef de Corps, désormais bien au chaud à l'ambassade de France à Washington, suscite de vifs débats dans les forums militaires. De nombreux internautes à képi s'indignent des méthodes utilisées par la hiérarchie militaire pour « enfoncer » le lieutenant et ainsi sauver la mise de ses chefs.

Nous conseillons de visiter le forum du Point, bien informé et très mordant.

Voici un commentaire de ce forum. Les « mous du genou » ne vont pas apprécier.

Mais monsieur l'évadé qui semblez avoir quelque compétence, pourquoi vous étonner de la stratégie de Me Lambert ? Il a lu la version de la légion qui a choisi Valeurs actuelles pour faire diffuser par un officier de réserve l'identité du lieutenant. L'accusé sait donc que la légion va le flinguer, que ce sera sans pitié comme le démontre l'inculpation pour "Torture et barbarie". Son client est à la Santé, emprisonné sept mois après les faits ! Il n'a donc rien à perdre, et agi en conséquence. La défense est assiégée, au sens propre du terme: la légion a abandonné l'officier, pour sauver ceux qui peuvent encore l'être, à savoir son capitaine, le chef du BOI, le colonel. Elle coupe les ponts et largue les amarres. Logique. Mais l'EMAT s'y met aussi, distille la version politiquement correcte, écrase l'accusé. Logique. On sait déjà que le ministre a décidé de demander le renvoi de l'armée au président Sarkozy. Logique. Donc, son client est fait comme un rat. L'avocat a une stratégie claire : il sort de sa tranchée pour sauver ce qui peut l'être. Sabre au clair et clairon. Et on n'a encore rien vu, car son collègue Alexandre Varaut n'est pas un manche non plus ! Face à l'armée toute entière dressée contre le lieutenant, son avocat n'a qu'une carte à jouer: le droit. Il y va au canon ? Et alors ? On est dans une démocratie... La légion ne décide pas seule du sort de ceux qui l'ont déçue (c'est préférable !), et B…, qui est très mal barré joue sa peau. Lundi, la chambre de l'instruction doit se prononcer sur la demande de mise en liberté, et cette affaire ne fait que commencer. Un conseil: regardez bien qui la légion va sortir de son képi pour défendre la famille Svarusko. A mon avis, ce ne sera pas un manche non plus.

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