La bombe « Little Boy » préparée pour son embarquement pour le Pacifique en 1945.
Les interrupteurs du circuit de mise à feu de la bombe retrouvés dans le B-29 Enola Gay lors de la restauration de ce bombardier quadrimoteur.
Aventures de l'histoire est un lieu privilégié pour observer l'actualité de l'histoire et de l'édition historique, tant en France qu'en Espagne ou dans les pays anglophones.
FICHE PROGRAMME
LES RÉSISTANTS DE LA PREMIÈRE HEURE - Histoire
Date : 25/10/2007, Horaire : 23H05, Durée : 74 mn, Origine : Fra. (2002)Stéréo. Réalisation : Philippe Costantini.
En 1939, Guy Môquet, âgé de 15 ans, s'engage contre l'occupant et le fascisme. Peu après, ses activités sont dénoncées, et l'adolescent se retrouve incarcéré à la prison de la Santé, puis à Fresnes, à Clairvaux, et enfin au camp de Choisel, à Châteaubriant. En 1941, un attentat commis contre un officier allemand vaut à Guy d'être fusillé, avec vingt-six de ses compagnons de détention. Il ne reste de lui que les lettres envoyées à ses parents et les récits de ses proches.
De la propagande « défaitiste-révolutionnaire » aux sabotages
C’est l’époque où le Parti multiplie les attaques violentes contre les « traîtres », les « criminels », les « impérialistes de Londres et de Paris », ainsi que les appels à la désertion, voire au sabotage (« Une heure de moins pour la production, c’est une heure de plus pour la révolution »)… Quelques exemples : en février 1940, dans un article publié dans l’internationale communiste, Thorez attaque violemment « Blum-le-bourgeois », qui tremble « pour ses privilèges » ; « Blum-le-policier » en qui il y a « l’aversion de Millerand pour le socialisme, la cruauté de Pilsudski, la férocité de Mussolini, la lâcheté qui fait les hommes sanguinaires comme Noske et la haine de Trotski envers l’union soviétique » ; « Blum-laguerre », « monstre moral et politique », « reptile répugnant », « bon chien de garde » qui « aboie à pleine gueule contre la classe ouvrière, contre l’Union soviétique, contre le communisme » ; le 1er février 1940, dans l’Avant-Garde, on peut lire : « Tournez vos armes contre vos ennemis de classe à l’intérieur du pays » ; et dans un tract de la même époque : « l’ennemi n’est pas de l’autre côté de la ligne Siegfried, mais bien à l’intérieur de votre propre pays »….
Du texte à l’acte, il n’y a qu’un pas : il est vite franchi. Répondant aux appels du Parti, des militants, parfois très jeunes, commettent des sabotages dans l’aéronautique, les poudreries, les usines de char. En mai 1940, le 3e tribunal militaire de Paris juge six membres des Jeunesses communistes travaillant aux usines Farman, pour des sabotages commis sur des moteurs d’avion (ils auraient provoqué la mort en vol de 15 pilotes). 4 sont condamnés à mort ; 3 sont fusillés en juin 1940, au fort de Ha, près de Bordeaux (Maurice Lebeau et 2 frères, Roger et Marcel Rambaud) ; le plus jeune n’a que 17 ans ; comme Guy Môquet…
Le Parti rêve d’un retour à la légalité dans une France en partie occupée par les Allemands
Pendant et après la débâcle de mai-juin 1940, les communistes restent fidèles au « défaitisme révolutionnaire », et ce jusqu’à l’offensive allemande contre l’Union soviétique, en juin 1941. En effet, comme a pu l’écrire Philippe Robrieux, « vue de Moscou (…), la France du début de l’été 1940, c’est (…) la Russie du printemps 1917 (…) Les directives de la direction stalinienne (…) reflètent cet état d’esprit : il faut mettre le Parti tout entier sur une ligne offensive, il faut s’engouffrer dans le vide politique, et viser le pouvoir, tout en prenant bien garde de ne pas heurter les Allemands afin de ne pas risquer de provoquer une réaction hitlérienne d’où surgirait un conflit dangereux et prématuré avec l’Union soviétique. Dans cette optique, comme au temps de la paix de Brest-Litovsk, il importe de détourner les Allemands de l’Est et de les laisser libres de mener contre l’Angleterre leur politique d’expansion à l’Ouest ». D’où les milliers de papillons : «Thorez au pouvoir ! » qui fleurissent alors.
D’où des attaques tournées « uniquement contre le régime de Vichy et contre les Anglais qui continuent la guerre » ou encore « contre les anciens hommes politiques de la IIIe République, contre ceux qui ont conduit la guerre (…), et plus particulièrement contre les leaders socialistes et radicaux ». D’où les « lettres adressées par les députés communistes, internés à la prison du Puy, au maréchal Pétain ou à son ministre de la Justice, pour leur demander d’être entendus comme témoins à charge contre Blum et les responsables de la IIIe République internés, ou sur le point de l’être, par le régime de Vichy ».
D’où l’article de l’Humanité clandestine du 4 juillet 1940 trouvant « particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur, de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir amicalement avec les soldats allemands (…) » et appelant les « camarades » à continuer, « même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants »… D’où le mot d’ordre communiste : « La France au travail », lancé alors pour que les entreprises, les usines rouvrent leurs portes et fonctionnent « le plus tôt possible ». D’où, enfin –et surtout-, « la manoeuvre politique ordonnée par Jacques Duclos, (…) sur directives du Komintern, consistant à faire sortir le Parti entier de la clandestinité et à le faire entrer dans la légalité ». Manoeuvre qui se traduit notamment par les fameuses démarches effectuées auprès des Allemands, en juin 1940, sur ordre de Maurice Tréand, bras droit de Thorez, - avec le feu vert de l’ambassade soviétique - pour faire reparaître l’humanité au grand jour (à peu près au même moment, des journaux communistes paraissent en Belgique, au Danemark et en Norvège occupés)…
Mais, comme l’a écrit fort justement Philippe Robrieux, « cette politique insensée (…) va coûter très cher au Parti ». En fait, elle permet à la police française, désormais aux ordres du régime de Vichy, de poursuivre les arrestations de militants communistes qui s’emploient, dans une semi-clandestinité, à diffuser les mots d’ordre « défaitistes-révolutionnaires » du PC. Ainsi en octobre 1940, des centaines d’entre eux sont appréhendés, dont le jeune Guy Môquet, 16 ans (arrêté au métro Gare de l’Est, à Paris). Ces arrestations portent à « peut-être 18 000 » le nombre des militants détenus. Résultat : à la fin 1940, « il n’y a probablement pas deux mille communistes organisés à l’échelle de la France ».
Guy Môquet, un résistant qui n’a pas eu l’occasion de résister, en raison de la ligne du Parti
Une fois arrêté, Guy Môquet est passé à tabac, emprisonné à Fresnes puis à Clairvaux, et finalement acquitté. Mais malgré cet acquittement, il est transféré au camp de Choisel, à Châteaubriant, où il rejoint d’autres militants communistes arrêtés le plus souvent entre septembre 1939 et octobre 1940. On connaît la suite… Le 21 juin 1941, la Wehrmacht entre en URSS ; dès lors, « au soulagement de nombreux communistes (…), la situation redevient claire ». « Hitler fait la guerre à l’URSS, proclame l’Humanité du 22 juin 1941. De ce fait, chaque Français digne de ce nom doit désormais se considérer comme (son) allié ». Désormais, conformément aux directives de Moscou, le Parti, entré en résistance, se doit de « terroriser l’ennemi ». Ainsi, le 15 juillet,
7 militants font dérailler un train, près d’Epinay-sur-Seine ; le 15 août, l’Humanité lance l’appel officiel à la lutte armée : « Francs-Tireurs de 1941, debout pour chasser l’ennemi du sol sacré de la patrie » ; enfin, le 21 août, à Paris, Pierre Georges, le futur « colonel Fabien », abat l’aspirant Moser, dans le métro, sur le quai de la station Barbès-Rochechouart (deux jours auparavant, 6 jeunes militants communistes ont été fusillés pour avoir organisé une manifestation)… Face aux attentats, les Allemands réclament des otages à fusiller. Les milliers de communistes emprisonnés en 1939-1940, au temps du « défaitisme-révolutionnaire » -à commencer par ceux de Châteaubriant-, vont leur en fournir de nombreux. Le cycle infernal attentats-représailles commence…
Le 20 octobre 1941, trois jeunes communistes dont Gilbert Brustlein, venus exprès de Paris à Nantes, tuent le lieutenant-colonel Karl Hotz. Deux jours plus tard, le 22 octobre, les Allemands, en représailles, fusillent à Châteaubriant, dans la carrière de la Sablière, 27 otages du camp de Choisel – dont Guy Môquet -, tous communistes ; à Nantes, ils exécutent 16 otages, tous arrêtés pour propagande gaulliste, inscriptions hostiles, diffusion de tracts ou cris patriotiques – parmi eux, André Le Moal, lui aussi âgé de 17 ans, coupable d’avoir crié « Vive de Gaulle ! » - ; enfin, au Mont Valérien, ils en abattent 5 autres (4 communistes, 1 non communiste).Tous tombent en criant « Vive la France ».
Ce 22 octobre 1941, 48 Français sont morts : 31 communistes et 17 non-communistes. Mais très vite, les 27 de Châteaubriant - à commencer par Guy Môquet -, objet d’un véritable culte initié par le Parti, vont éclipser dans la mémoire collective les autres fusillés de ce triste jour, pourtant guère plus âgés qu’eux. Comme ils vont éclipser aussi les trois jeunes auteurs de l’attentat de Nantes. A tel point que, lors de la commémoration de 1991, en présence de Georges Marchais, l’un d’entre eux, Gilbert Brustlein, ulcéré, fit un véritable scandale, réclamant sa présence à la tribune et criant à l’adresse du secrétaire général du Parti : « Tu n’as pas ta place ici ! »
Dès lors, une question ne peut manquer d’être posée : pourquoi, dès l’origine, cette différence de traitement, cette monopolisation de « la lumière mémorielle » par les 27 de Châteaubriant, ce culte célébré en l’honneur de Guy Môquet, alors que le nom d’André Le Moal, mort le même jour au même âge, reste inconnu ?
Si l’on en croit deux historiens iconoclastes, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, la réponse à cette question tient en une phrase : pour « gommer les errances de 1940, faire croire, par le biais de ces martyrs, que le Parti a résisté bien avant le 22 juin 1941 ». En fait, les communistes ont probablement mis l’accent sur leurs militants fusillés à Châteaubriant pour occulter cette réalité devenue pour eux des plus gênantes : lorsque Guy Môquet et ses camarades ont été arrêtés en 1939-1940, leur ligne à l’égard de l’occupant n’était pas vraiment à la résistance…
Nicolas Sarkozy se veut l’incarnation de la « vraie droite », de la « droite décomplexée ». Dès lors, il n’est peut-être pas utile qu’il commence son quinquennat en se sentant obligé, par l’association des mots « Môquet » et « résistant », de conforter le vieux bobard du Parti communiste prônant la lutte contre l’occupant dès mai-juin 1940. Que les communistes et leurs compagnons de route continuent de d’affirmer effrontément une telle contre-vérité est une chose ; mais qu’un homme qui se prétend de droite, et a réussi à se faire élire pour cette raison, vienne à son tour apporter de l’eau à leur moulin en est une autre…
FP: Who was the real Che Guevara?
Fontova: A bumbler, a fool, a coward and a mass--killer. He excelled in only one thing: the mass-murder of bound and blindfolded men. In "battle" such as these were (puerile skirmishes that would bore the Cripps and Bloods on any week-end night) his imbecilities defy belief. Che was Castro's chief executioner, a combination of Beria-Himmler. "To send men to the firing squad, judicial proof is unnecessary," is a famous Guevara quote, "These procedures are an archaic bourgeois detail. This is a revolution! And a revolutionary must become a cold killing machine motivated by pure hate."
Che's slaughter of (bound and gagged) Cubans (Che was himself an Argentine) exceeded Heinrich Himmler's prewar slaughter of Germans–to scale, that is. So what happens today? Well, you see Che's face on t-shirts worn by people who oppose capital punishment! I devote an entire chapter to the gallant Che so please indulge me here, Jamie. I can't resist a few more quips. Because Che's lessons and history are fascinating and valuable, but only in light of Sigmund Freud or P.T. Barnum. "One born every minute," Mr. Barnum? If only you'd lived to see the Che phenomenon. Actually, 10 are born every second.
Here's a "guerrilla hero" who in real life never fought in a guerrilla war. When he finally brushed up against one, he was routed.
Here's a cold-blooded murderer who executed thousands without trial, who stayed up till dawn for months at a time signing death warrants for innocent and honorable men, whose office in La Cabana had a window where he could watch the executions – and today his T-shirts adorn people who oppose capital punishment!
Here's communist Cuba's first "Minister of Industries," whose main slogan in 1960 was "Accelerated Industrialization!" Whose dream was converting Cuba (the hemisphere, actually) into a huge bureaucratic-industrial ant farm – and he's the poster boy for greens and anarchists who scream and rant against industrialization!
Here's a snivelling little suck-up, teacher's pet and momma's boy who was the constant pride of joy of his teacher (Alberto Bayo) and parents (the most obnoxious sort of Limousine Bolsheviks) – and he's idolized by millionaire delinquents such as Rage Against the Machine!
Here's a humorless teetotaler, a plodding paper-pusher, a notorious killjoy and all-around fuddy-duddy – and you see his T-shirt on MTV's Spring Break revelers!
Perhaps competent psychologists (if any exist) will explain this some day.
Che excelled in one thing: mass murder of defenseless men. He was a Stalinist to the core, a plodding bureaucrat and a calm, cold-blooded – but again, never in actual battle – killer.
FP: Why do you think the Left loves the Cuban dictator and his vicious regime so much?
Fontova: Let's face it, anti-Americanism is "cool" in leftist circles. Well, here's the man who has PERSONIFIED anti-Americanism for going on half a century now. So how "cool" can you get! Castro has been jerking Uncle Sam's chain from 90 miles away for 46 years now. The Left eats this kind of stuff up. Plus you have to remember: Fidel, Raul, Che and their cronies where the first Hippies--beatniks actually, given the time. They took over in 1959, with long hair, beards, etc. You look at pictures of them at the time --they were all in their early thirties--and they look like the Grateful Dead! So again, how cool can you get? And here's these cool beatniks flipping their finger at the biggest fuddy-duddy country on earth at the time--- Ike's America, with Ozzie & Harriet on TV, with a bald golfer as President, with people living in Levittown. So that coolness cachet still surrounds Fidel, despite his massacres, his mass jailing, his lust to set off nuclear war in 1962, his use of Sarin gas against Angolans.
FP: Let’s look a little deeper into the morbid psychology of the Left and its veneration of mass murderers like Castro and Ché.
It is definitely nothing new that leftists love totalitarian and terrorist figures who engage in mass murder and genocide. The history of the 20th Century is a dark testament to the Left’s long record of venerating totalitarianism. Now, with communism gone, except for a few tyrants like Castro, the Left has turned its adulation toward the bin Ladens, al Zarqawis and the suicide bombers. Individuals such as Michael Moore can’t even contain their gleeful cheer when terrorists kill Americans and innocent civilians in Iraq.
I see the Left’s main impulse as the instinct to worship at the altar of death-cult ideologies. Seeking an earthly utopia, it seeks to destroy this world in order to wipe the slate clean. It therefore only makes sense that the Left, obsessed with destruction, would idolize someone like Castro, a mass murderer engaged in mass killing. It only makes sense that it champions the nihilistic Islamist suicide bombers who, like Stalin and Hitler, worship death and suicide for no rational reason whatsoever. What are your thoughts on the Left’s psyche?
Fontova: I used to ponder it often. I've read Paul Hollander, Malcolm Muggeridge, James Burnham, Arthur Koestler, David Horowitz, Robert Conquest, Paul Johnson, Jean Francois Revel, etc-- I've read an entire library on the Leftist mind-set. But I finally resolved that life's too short to concern yourself with what motivates lunatics. Now I leave this strange study to competent psychiatrists (if any exist.) You finally get to a point where you regard it as a form of mental illness -- at least I do.
What gets me about these people is that the MORE murderous and repressive a regime the MORE popular it becomes with them. Think about it. The Soviet Union was never as popular with leftist intellectuals as during Stalin's blood-drenched reign. China was the Leftists' showcase Shangri-La precisely during Mao's mass butcheries during the Cultural Revolution. In the 1960's and 70's Cuba had the highest political incarceration rate on earth, (higher than the Soviet Union's) Castro and Che's firing squads were piling up thousands of corpses a year--well, it was at that very time that Western college kids like Christopher Hitchens and the Venceremos Brigadistas made a fetish of flocking to Castroland to help with sugar cane harvests and worship at the altar of the Maximum Leader. It was at that very time that Norman Mailer hailed Castro as "The Greatest hero to appear in our Hemisphere!" You finally give up on expecting sense from such people -- at least I do. So you grab a brewskie, pop it open and laugh at them as you would at a Chimpanzee in a zoo cage, or the characters in "One Flew Over the Cuckoo's Nest."
FP: Well I guess one could laugh, except that it is difficult to see anything much funny in this morbid and tragic phenomenon. The Left has done an incredible amount of damage and has a massive amount of human blood on its hands, from Walter Duranty and his lies about Stalin, to how the anti-war Left facilitated a bloodbath in Southeast Asia, and to today’s malicious behavior of individuals like Michael Moore, who gives morale to our Islamist enemy and gets innocent civilians and our own troops killed in Iraq.
I always hoped that there would be some form of justice in terms of Cuba and that Castro would be tried in a world court for crimes against humanity. But I guess that will never happen. Why do you think it is accepted that someone like Augusto Pinochet is put on trial, but not Castro, when Pinochet’s “crimes” represent a Sunday school class in comparison to Castro’s crimes?
What do you think would be suitable justice when it comes to Fidel if he was put on trial? What would he be tried for and what sentence do you think would be fitting?
Fontova: First off, let’s consider Dave Barry's definition of laughter. It helps explain why I laugh at these leftist waterheads. "A sense of humor is a measurement of the extent to which we realize that we are trapped in a world almost totally devoid of reason. Laughter is how we express the anxiety we feel at this knowledge." And let me add one more example: Carlos Santana at the Academy Awards, proudly showing off his Che Guevara T-shirt. As he entered the ceremony, Carlos stopped for the photographers, smiled deliriously and swung his jacket open. TA-DA! There it was: Carlos' elegantly embroidered Che Guevara t-shirt. Carlos' face as the flashbulbs popped said it all. "I'm so COOL!" he beamed. "I'm so HIP! I'm so CHEEKY! So SHARP! So TUNED IN!"
Tune into this, Carlos: in the mid 1960's, Fidel and your charming t-shirt icon set up concentration camps in Cuba for, among many others, "anti-social elements" and "delinquents." Besides Bohemians and homosexuals, these camps were crammed with "roqueros," who qualified in Che and Fidel's eyes as useless "delinquents." A "roquero" was a hapless youth who tried to listen to Yankee-Imperialist rock music in Cuba. So here's Santana, grinning widely – and OH-SO-hiply! – while proudly displaying the symbol of a regime that MADE IT A CRIMINAL OFFENSE TO LISTEN TO CARLOS SANTANA MUSIC.
Now regarding Castro and Pinochet in a world court, I'm afraid you're absolutely right, Jamie, Castro's thousands of victims will never see justice done. It just ain't gonna happen. To explain this infuriating hypocrisy I'll quote James Burnham from his classic Suicide of The West: "the liberal cannot strike wholeheartedly at the Communist for fear of wounding himself in the process." That's from Burnham's chapter titled "No Enemy on the Left," which says it all.
Armando Valladares saw this swinish hypocrisy first hand while working at the U.N. "What shocked me the most about United Nations politics during my time there," he writes in the prologue to Against All Hope, " was the double standard of many governments, especially the attitude the Spanish government under the leadership of Socialist President Felipe Gonzalez. While I was in Geneva, friends in Spain sent me a copy of a confidential report on the violation of human rights in Cuba, prepared in secret by the Spanish Chancery itself. This report documented systematic torture, crimes, and cruel, inhumane and degrading treatment of Cuban political prisoners. But the Spanish foreign ministry's official document concluded by stating: "But even so, we cannot condemn Castro because that would be proving the Americans right."
So there you have it. It's that anti-Americanism that I mentioned earlier. Castro gets away with his wholesale butcheries because he's still seen as the symbol and standard-bearer of anti-Americanism, as such he can do no wrong. According to Cuban-American scholar and researcher Armando Lago, who I cite often in my book, the death toll from Castro's Revolution stands at around 110,000. This includes children as young as 14 executed by firing squad and many women political prisoners who perished from maltreatment in prison. What would justice mean for this butcher? We saw an example at Nuremberg and Tokyo after WWII, didn't we? Now wouldn't it be wonderful if Communist butchers got the same dose of justice. But no, instead we saw Stalinist butchers themselves standing in judgment of their Nazi butcher (onetime) brothers at Nuremberg! Like they had room to talk!. And speaking of the incomparable Michael Moore, Castro hails him as "an outstanding American!" And shows his movies for free in every movie theatre in Cuba. And why not? Heck, Castro and his propaganda ministry themselves couldn't come up with more virulent and hateful anti-Yankee propaganda.