mardi 18 décembre 2007

L'avocat des sorcières

José Javier Esparza : et si l'Inquisition avait bien mérité des sorcières ?

La pensée conforme et l’anticatholicisme hérité des Lumières ont réussi à imposer une idée complètement fausse de l’Inquisition en général et de l’Inquisition espagnole en particulier. On nous raconte avec force détails les tourments infligés aux suspects et on s’attarde sur les malheureuses femmes convaincues de sorcellerie qui étaient envoyées par milliers au bûcher. Malheureusement pour les historiens du dimanche, c’est faux. Sans s’attarder sur le fonctionnement de l’Inquisition, que les historiens ont bien décrit et qui est un progrès considérable sur les pratiques du temps, renvoyons nos visiteurs hispanophones au texte de l’écrivain espagnol José Javier Esparza publié par El Manifiesto évoquant la figure extraordinaire d’Alonso de Salazar Frías, un inquisiteur de foi et de raison qui mit en lumière que la grande majorité des cas de « sorcellerie » n’étaient que des racontars de villageois. Cet inquisiteur est passé à l’histoire sous l’appellation d’«avocat des sorcières». Grâce à lui, le nombre des victimes de la chasse aux sorcières en Espagne se limite à une petite dizaine quand dans les pays protestants les malheureuses envoyées à la mort se contaient par milliers.

Un exemple de propagande anticatholique : les Crimes de l'Inquisition.