Le 8 juin 1967, les armées d'Israël ont attaqué un navire de l'US Navy, l'USS Liberty. Cette opération s'est soldée par 34 tués et 172 blessés américains et aucune perte du côté des forces de l'Etat juif.
Dans le documentaire ci-dessous, une vision des événements à mettre en balance avec celle avacée par les défenseurs de l'armée israélienne.
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mercredi 9 juin 2010
lundi 7 juin 2010
Un peuple d'élite
Le 27 novembre 1967, l'analyse de la place de l'Etat d'Israël au Proche Orient par le général De Gaulle après la guerre de 1967.
samedi 5 juin 2010
L'unicité du peuple juif
Le peuple juif donne une bonne leçon au monde. Alors que les médias répètent l'antienne que les races humaines n'existent pas, que c'est le regard de l'autre qui fait la différence, les généticiens viennent d'apporter une nouvelle preuve de l'unicité et de l'altérité des Juifs.
Dans cet article du magazine juif de gauche américain Forward, on nous dévoile les résultats d'une enquête réalisée sur différents échantillons des grands groupes de population juive dans le monde.
Au sein de la race blanche, les Juifs forment un groupe relativement homogène. Un Juif italien est plus proche d'un Juif d'Irak que de son voisin de palier.
Ces résultats ne sont quelques uns parmi toutes les recherches sur la génétique humaine qui sont en cours de par le monde et qui démolissent un à un les mythes de l'antiracisme dit « scientifique ».
Pourtant, dans des pays obscurantistes comme la France, on sera les derniers à l'apprendre en raison de l'aveuglement idéologique de l'Université et des médias et des lobbies antiracistes.
Dans cet article du magazine juif de gauche américain Forward, on nous dévoile les résultats d'une enquête réalisée sur différents échantillons des grands groupes de population juive dans le monde.
Au sein de la race blanche, les Juifs forment un groupe relativement homogène. Un Juif italien est plus proche d'un Juif d'Irak que de son voisin de palier.
Ces résultats ne sont quelques uns parmi toutes les recherches sur la génétique humaine qui sont en cours de par le monde et qui démolissent un à un les mythes de l'antiracisme dit « scientifique ».
Pourtant, dans des pays obscurantistes comme la France, on sera les derniers à l'apprendre en raison de l'aveuglement idéologique de l'Université et des médias et des lobbies antiracistes.
We Are One, Genetically
The Jewish communal world is obsessed with the notion of peoplehood and how to define it, promote it, strengthen it — especially how to encourage younger, unaffiliated Jews to feel part of a sprawling but interconnected global family. A new scientific study may offer some help.
Turns out that Jews the world over share many genetic traits that are distinct from other groups and date to ancient times. We are, said Gil Atzmon, an assistant professor at Albert Einstein College of Medicine and the study’s lead author, “identical by descent.”
Researchers have already shown the prevalence of, say, a Y chromosome shared by many kohanim, but Atzmon said that his study — published June 3 in The American Journal of Human Genetics — may be the most comprehensive study of genetic linkage to date. It examined three major groups of Jews in the Diaspora: Ashkenazim from Eastern Europe; Sephardim from Italian, Greek and Turkish ancestry, and Mizrahi Jews from Iraq and Syria. Participants were recruited from the New York region, Seattle, Athens, Rome and Israel, and must have had four grandparents from the same Jewish community.
The study did find some of what researchers call “admixture,” the mixing of Jewish genetic markers with those of non-Jews, through intermarriage and conversion. Still, “the Italian Jew is closer to the Iraqi Jew than to his Italian neighbor,” Atzmon told the Forward.
Scientifically, these findings are significant because they provide a context to further study the genetic origins of disease. While there are other people with genetic similarities caused by geographic isolation — the Amish and Sardinians are two examples — the Jewish genetic connection goes beyond geography, enforced by centuries of cultural and religious isolation.
Among Jews concerned about continuity, which these days means just about anyone in communal leadership, the findings of this study raise an uncomfortable question. If a similar genetic structure bound Jews together for centuries, provided concrete evidence of a tribal connection, of peoplehood, what will happen in the free-for-all that is America? “This is a very delicate question,” Atzmon acknowledged. “Assimilation can dilute the genomic sharing among Jews. It can take a couple of generations, but [at some point] the genomic is shuffled so much, it can’t be recognized.”
In an age when exclusivity is frowned upon and multiculturalism prized, some Jews may celebrate if the genetic distinctions fade away and are replaced by a more pluralistic definition of who we are — or at least, who our genes say we are. But breaking down the cultural and religious isolation that has characterized Jewish life since ancient times also contains risks. Science tells us that we have, indeed, been one people. Will we remain so?
vendredi 4 juin 2010
Israël riposte avec humour
Face au choc des images sur Internet de l'interception de la flottille de secours pour Gaza par les commandos de marine, les Israéliens ont du mal à riposter avec des vidéos factuelles.
Pourquoi ne pas lancer une vidéo sur internet qui fera du buzz ?
En peu de jours, voici un premier résultat assez réussi.
jeudi 3 juin 2010
La Seconde Guerre mondiale était-elle inévitable ?
Il y a une part d'exercice intellectuel un peu vain dans cette question. Après tout, la Seconde Guerre mondiale a bien eu lieu. Pourquoi alors s'interroger sur l'inévitabilité des événements qui ont conduit à son déclenchement ?
Probablement parce qu'en savoir plus sur les circonstances qui ont conduit à ce sauvage déclenchement de violence peut nous permettre d'éviter de recommencer.
Or la diabolisation absolue du régime hitlérien rend l'analyse difficile car elle conduit inévitablement à accorder à la dictature hitlérienne une rationalité et une légitimité qui lui est refusée par la vulgate actuelle.
A posteriori, la victoire a validé la déclaration de guerre à l'Allemagne par le Royaume-Uni et par son client, la France tout comme l'alliance avec l'Union soviétique. La terrible épreuve subie par le peuple juif d'Europe est avancée comme justification de la guerre.
Pourtant il est légitime possible d'avancer l'hypothèse que le génocide des Juifs ne fut pas la cause de la guerre, mais une conséquence de la guerre totale voulue par les Alliés et de leur refus de toute paix négociée (la capitulation sans conditions).
Des auteurs avancent que sans cet enchaînement fatal d'évenements, les Juifs de l'Europe allemande auraient connu un sort terrible, mais en grande partie auraient survécu tout comme les Palestiniens qui ont payé le prix fort lors de la naissance de l'Etat d'Israël en 1947.
L'écrivain conservateur Peter Hitchens avance sur son blog du Daily Telegraph que la guerre trouve son origine dans les garanties accordées par le Royaume Uni à la Pologne en mars 1939.
Selon Hitchens, sans cette garantie, le gouvernement polonais serait probablement parvenu à un accord avec l'Allemagne sur la question de Dantzig et du corridor pour relier ce territoire au Reich et, ce faisant, aurait préservé le pacte de non-agression avec l'Allemagne.
L'analyse de Peter Hitchens est plus subtile que ces quelques lignes de présentation et je vous engage vivement à la lire. D'autant plus que ce débat est impensable en France où le mythe de la France victorieuse dans la Seconde Guerre mondiale ne supporte pas le moindre doute car il est consubstentiel avec les deux régimes mis en place après 1945 avec la double onction gaulliste et communiste.
Pour en revenir au preésent, la triste expérience de la Seconde Guerre mondiale nous apprend que le sentiment d'impunité et la diabolisation sont les deux ingrédients du cocktail qui conduit au désastre.
Aujourd'hui, la politique israélienne se conduit à l'abri d'un sentiment d'invulnérabilité accordé par l'absolue sujetion dans laquelle se trouvent les Etats-Unis. La diabolisation réciproque des acteurs majeurs du conflit israélo-musulman interdit le dialogue et la négociation. Comment parvenir à une solution avec l'Iran si le régime est diabolisé ?
De même que la garantie accordée à la Pologne a envenimé les choses, l'appui inconditionnel des Etats-Unis à Israël rend vain tout espoir de paix reposant sur un accord sur le fond.
Probablement parce qu'en savoir plus sur les circonstances qui ont conduit à ce sauvage déclenchement de violence peut nous permettre d'éviter de recommencer.
Or la diabolisation absolue du régime hitlérien rend l'analyse difficile car elle conduit inévitablement à accorder à la dictature hitlérienne une rationalité et une légitimité qui lui est refusée par la vulgate actuelle.
A posteriori, la victoire a validé la déclaration de guerre à l'Allemagne par le Royaume-Uni et par son client, la France tout comme l'alliance avec l'Union soviétique. La terrible épreuve subie par le peuple juif d'Europe est avancée comme justification de la guerre.
Pourtant il est légitime possible d'avancer l'hypothèse que le génocide des Juifs ne fut pas la cause de la guerre, mais une conséquence de la guerre totale voulue par les Alliés et de leur refus de toute paix négociée (la capitulation sans conditions).
Des auteurs avancent que sans cet enchaînement fatal d'évenements, les Juifs de l'Europe allemande auraient connu un sort terrible, mais en grande partie auraient survécu tout comme les Palestiniens qui ont payé le prix fort lors de la naissance de l'Etat d'Israël en 1947.
L'écrivain conservateur Peter Hitchens avance sur son blog du Daily Telegraph que la guerre trouve son origine dans les garanties accordées par le Royaume Uni à la Pologne en mars 1939.
Selon Hitchens, sans cette garantie, le gouvernement polonais serait probablement parvenu à un accord avec l'Allemagne sur la question de Dantzig et du corridor pour relier ce territoire au Reich et, ce faisant, aurait préservé le pacte de non-agression avec l'Allemagne.
L'analyse de Peter Hitchens est plus subtile que ces quelques lignes de présentation et je vous engage vivement à la lire. D'autant plus que ce débat est impensable en France où le mythe de la France victorieuse dans la Seconde Guerre mondiale ne supporte pas le moindre doute car il est consubstentiel avec les deux régimes mis en place après 1945 avec la double onction gaulliste et communiste.
Pour en revenir au preésent, la triste expérience de la Seconde Guerre mondiale nous apprend que le sentiment d'impunité et la diabolisation sont les deux ingrédients du cocktail qui conduit au désastre.
Aujourd'hui, la politique israélienne se conduit à l'abri d'un sentiment d'invulnérabilité accordé par l'absolue sujetion dans laquelle se trouvent les Etats-Unis. La diabolisation réciproque des acteurs majeurs du conflit israélo-musulman interdit le dialogue et la négociation. Comment parvenir à une solution avec l'Iran si le régime est diabolisé ?
De même que la garantie accordée à la Pologne a envenimé les choses, l'appui inconditionnel des Etats-Unis à Israël rend vain tout espoir de paix reposant sur un accord sur le fond.
- What might have been
- A few responses to contributors on the Dunkirk matter. 'Stan' argues: ‘Germany would still have invaded Norway, Denmark and France and the low countries whether we promised to defend Poland or not. The invasion of France would have required our entry into the war, but even if we tried to keep out of it we could not have committed any more of the RN, RAF or army to protect our Far East interests in case we left ourselves defenceless against invasion by Germany - so Singapore et al would have fallen to the Japanese anyway.
- ‘We would have gained nothing by not declaring war in 1939 - just delayed it until May 1940. And seeing how we didn't actually do much until then (other than build up our depleted armed forces) it would have made absolutely no difference whatsoever.’
- Once again, he is taking the guarantee to Poland and the resulting September declaration of war by Britain and France as unavoidable givens. Why did Hitler invade France in May 1940? Because France had declared war on Germany in September 1939. Would he have done so if France had not declared war? My whole argument is that these events are not unavoidable givens. There was no political, military or other good reason for the guarantee to Poland, which was a sort of emotional spasm by Neville Chamberlain when he realised he had been fooled over Czechoslovakia (the only excuse for Chamberlain would have been if he had genuinely concluded the Munich agreement as a cynical way of delaying war till we were ready. But it wasn't so. He genuinely trusted Hitler to keep his word).
- If the guarantee to Poland wasn't inevitable (and it wasn't) then that means that our declaration of war in September 1939 (and France's) were likewise not inevitable. I'd add that, without our guarantee, the Polish government might well have behaved differently. It might even have conceded Danzig. It had by then developed a Polish-controlled port at Gdynia. And then what? I am as much of an admirer of modern Poland as anybody, and I regard the Nazi-Soviet (or Russo-German) partition of that country in 1939 as an act of appalling cruelty and barbarism.
- But the pre-1939 Polish state was not a specially lovely thing, and we should recall this, not least to avoid sentimentality about diplomacy.
- Hitler had regarded Poland as an ally, or at least as no trouble, for some years, and with reason. And that wasn't just because many Polish politicians were nearly as Judophobic as he was. He signed a non-aggression pact with Warsaw in 1934. Joachim von Ribbentrop offered to renew that pact in October 1938 while 'heroic' Poland was also squalidly gobbling up Czech land, scavenging after the break-up of Czechoslovakia.
- A brief note on this neglected incident. When Czechoslovakia was on its knees after Munich, Poland (as an ally of the Reich) demanded that it be given the ethnically-mixed Czech region known as Zaolzie - an old Versailles grievance. The Czechs, powerless and broken, caved in and (to German glee, as this spread the guilt of Munich) Polish tanks rolled into Cesky Tesin on 1st October 1938. The usual stuff followed - language persecution etc - and thousands of Czechs either left or were forced out.
- The Poles also refused Ribbentrop's Danzig offer at this time, apparently confident that their good relations with Berlin would survive.
- Then at the end of March 1939, having been fooled over Munich, which Chamberlain had genuinely believed was a permanent peace, Britain and France suddenly guaranteed Poland's independence (though not, interestingly, its territorial integrity, an implicit assumption that a deal might be done over Danzig. What's more the guarantee didn't apply to an attack by the USSR, luckily for Britain which would otherwise have had to declare war on Stalin in late September 1939).
- A month later, the Warsaw-Berlin non-aggression pact was unilaterally abrogated by Hitler (April 28, 1939, during an address before the Reichstag). Germany then renewed its territorial claims in Poland, which had been shelved during the period of the pact.
- Without the Franco-British guarantee to Poland, would events have followed this course? Impossible to be sure, but without that guarantee (which they touchingly believed would be fulfilled) the rather unprincipled Polish government might well have been more willing to give up Danzig, and so preserve the pact with Berlin (which until 31st March 1939 had been their principal foreign engagement). That concession, plus allowing the Germans unhampered roads and railways across the corridor, would have been a much less serious loss to Poland than the Sudetenland had been to Czechoslovakia. And, while it most certainly would not have been the end of Hitler's demands on Poland, it would certainly have delayed war in the East, and altered its shape and direction.
- In that case, the Molotov-Ribbentrop Pact - a direct consequence of the decision by Britain and France to refuse Hitler a free hand in the East, without possessing the forces to carry out this policy - might never have taken place. Germany's drive into the USSR might have come earlier (and perhaps through Poland).
- But what Stan doesn't explain is why, without the guarantee to Poland and the declaration of war on Germany by Britain and France (not the other way round, remember), Germany would have felt any urgent need to invade a largely passive France, hunkered down behind its Maginot fortifications, let alone to attack Britain. The German seizure of Norway and Denmark was also a consequence of the Polish guarantee. There is no reason to believe it would have happened had there been no Polish guarantee. Also, 'building up our depleted armed forces', as he dismissively describes it, was no small thing.
- Then we have D.G.Harthill, who posted: ‘Keith Rogers informs that Hitler “admired Britain” ’. He had an odd way of showing it. E.g. in his Directive No.13 of May 24, 1940: ‘The next object of our operations is to annihilate the French, English and Belgian forces that are encircled in Artois and Flanders.’ On learning the ineffectiveness of artillery shells in Dunkirk’s sand dunes, ‘he suggested that anti-aircraft shells with time fuses be used instead’ in order ‘to cause a mass bloodbath among the English who were waiting for rescue’. His army aide recorded that he particularly wanted ‘SS units to participate in the final annihilation’ of the encircled British. Göring recorded Hitler’s objections to the Heer’s humane treatment of British POWs: ‘They round up the British as prisoners with as little harm to them as possible. The Führer wants them to be taught a lesson they won’t easily forget.’ (‘The Blitzkrieg Legend’, Karl-Heinz Frieser, p. 312)
- Karl-Heinz Frieser, a colonel in the Bundeswehr and head of the Department of World Wars I & II at the Potsdam Military History Research Institute wrote: ‘Hitler’s decision to launch the Polish campaign is one of the most catastrophically wrong decisions in German history.’ (Frieser, p.17) It was ‘catastrophically wrong’ because the Anglo–French guarantees to Poland turned a two day campaign into the start of the Second World War leading to Germany’s destruction. Hitler had gambled that after the repeated surrenders by the Western powers since 1935 they would surrender yet again—he was surprised as any when they did not. Hitler’s chief interpreter, Paul Schmidt, described the ‘ghostlike scene in the Reich Chancellery’ following the translation of Britain’s declaration of war: ‘[T]here was total silence … Hitler sat there as if petrified and stared straight ahead. … After a while, which seemed like an eternity to me, he turned to Ribbentrop who kept standing at the window as if frozen. “What now?” Hitler asked … Göring turned to me and said: “If we lose this war, may Heaven have mercy on us!” ’ (Frieser, p.12)’
- Again, Mr Harthill refuses to go back to the real point of decision - the Anglo-French guarantee to Poland in early 1939. He presupposes the inevitability of the Polish guarantee, and thus the inevitability of war in September 1939 and the inevitability of combat between British and German forces in May 1940. All this is quite correct if you assume the Polish guarantee was inevitable. My point is that it wasn't, and that it was unwise.
- Of course, once we were engaged in war, Hitler would not have hesitated to use maximum violence against us. His 'admiration' for the empire was conditional on the Empire staying out of continental affairs.
- As for the thoughts of Karl-Heinz Frieser, it is perfectly true that Hitler was amazed that Britain actually declared war in September 1939 (Ribbentrop had told him it wouldn't happen). But he (and the world) were soon afterwards still more amazed by the swift collapse of French and British arms in France (read William Shirer's account of it all, in his Berlin Diary - it is now impossible to imagine a world in which France was viewed - as it was in September 1939 - as a near-invincible military power. But it was so.
- As for Goering's remark, the Germans did not, of course lose *that* war. They won it almost totally. Britain was defeated, but not actually occupied or subjugated, and had no realistic hope of bringing troops into direct combat with the Germans on the European continent - the only way in which we could actually have won. (Does anyone have any thoughts about what would have happened to Britain if Hitler had decided to launch against her one half of the forces he sent into the USSR in 1941?)
- So the invasion of Poland and the war which followed, and which really ended at Compiegne with the French surrender on 21st June 1940, did not 'lead to their destruction'. The war that they lost was the subsequent war, against the USSR (which they also started) and eventually the USA (against whom they also declared war). Had they been content with their May 1940 victories, they would probably have endured unchallenged until now. And there's another line of speculation for anyone who's interested.
- It's also true that with a very few small things turning out differently, they could have been holding a victory parade in Red Square by October 1941, soon afterwards in possession of the Caucasus oilfields and most of the Soviet industrial and extractive economy, plus millions of new slaves, and so more or less invincible on European soil.
- But once again, I doubt if either of these things would have been possible if France and Britain had remained in powerful armed neutrality, building up their forces, repairing their alliance with Belgium, manoeuvring Roosevelt into engagement and gaining knowledge of Hitler's methods, on Germany's Western flank. And if this position is so immoral, then surely so was that of the USA, which stayed out of the European war until Hitler declared war on the United States after Pearl Harbor, one of the few instances when he actually fulfilled a diplomatic obligation that didn't suit him.
- 31st March 1939 is the day to think about. From then on, all that happened was more or less inevitable. But without that guarantee, things could have been very, very different. The question is, would it have been better or worse? And in my view that is the subject under discussion.
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mercredi 2 juin 2010
Les soutiens à Israël perdent le nord
Dans ces colonnes, nous n'élevons aucune objection à l'usage de la force par un Etat en défense de ses intérêts.
La Russie le fait dans le Caucase, Israël impose ses quatre volontés à ses voisins tout comme aux populations qu'elle occupe quant aux Etats-Unis, il en font autant, mais dans le monde entier.
En revanche, je trouve détestable l'habitude prise de tenter de les justifier moralement et juridiquement avec des arguments bidons.
Un exemple caricatural nous est offert par Libertad Digital journal numérique du locuteur vedette de la droite libérale en Espagne. Le redoutable Federico Jimenez Losantos est à la fois un adversaire résolu du socialisme sous toutes ses formes mais aussi un soutien inconditionnel d'Israël. Son quotidien vient de commettre un article en soutien de l'opération israélienne qui est un modèle de désinformation.
La llamada "flotilla solidaria" iba cargada de armas. Los llamados "pacifistas" respondieron con extrema violencia a los soldados israelíes que, en un principio, abordaron las naves desarmados. El llamado "bloqueo humanitario" a Gaza no es tal, ya que lo único que se impide es el tráfico de armas y los alimentos y productos de primera necesidad pueden llegar a la Franja sin problemas.
Dans ce texte, le journaliste explique que la flottille pacifiste était en réalité chargée d'armes. Le lien nous conduit à une photo où l'on voit tous les couteaux de la cuisine de bord (y compris avec le fusil servant à les affûter) ainsi que quelques canifs plus une arme décorative. Pas de quoi en faire un arsenal.
Quant à la violence dont auraient été les victimes les soldats chargés de l'abordage du ferry turc, le lien du journal nous renvoie à des témoignages de soldats israéliens qui sont en contradiction avec ceux des passagers à bord du navire.
Quant aux arguments de droit, ils sont indigents :
El abordaje del ejército israelí se produjo a menos de 200 millas de la costa. Cualquier alumno no muy aplicado de primer curso de Derecho Internacional sabe que eso no son aguas internacionales, sino que es la llamada Zona Económica Exclusiva del estado con soberanía en la costa, en este caso Israel.Non seulement le journaliste confond la zone économique exclusive avec les eaux territoriales, mais il sous-entend qu'Israël possède la zone au large de la frange de Gaza, ce qui est faux.
heureusement, le journaliste Carlos Ruiz Miguel met les points sur les « i » sur les colonnes de Periodista Digital :
`
Gaza: la defensa vergonzante y suicida de un abordaje ilegal
Hoy, como ayer, estamos en el reino de la confusión. Muchos sectores "progresistas" que no dudan en violentar la Constitución para defender el nuevo Estatuto catalán, protestan (con razón) contra el abordaje ilegal de Israelí a los buques turcos en Gaza. Por contra, muchos sectores "liberales" o "conservadores" que protestan (con razón) contra la violación de la Constitución por el nuevo Estatuto catalán, no dudan en violentar el Derecho Internacional para defender al gobierno israelí. Sin embargo, en ambos casos estamos hablando de lo mismo: del respeto al Derecho que es lo único que puede salvarnos de la catástrofe.
I. LOS HECHOS BÁSICOS
Los hechos básicos, contados con la máxima asepsia, son los siguientes:
1º. Un convoy de seis buques, no militares, se dirigía a entregar ayuda a la población civil de Gaza.
2º. Los buques tenían pabellón de Turquía
3º. Turquía es un Estado no árabe, teóricamente laico, de población musulmana que tiene (¿tenía?) excelentes relaciones con Israel.
4º. Los buques se hallaban a 70 millas de la costa de Gaza
5º. Uno de los buques, el llamado Mavi Marmara, fue abordado por la Marina israelí con la intención, se dice, de hacer un "registro".
6º. Una vez abordado los tripulantes respondieron al abordaje.
7º. Tras la reacción de los tripulantes, el Ejército israelí provocó la muerte de diez tripulantes.
II. EL DERECHO APLICABLE.
A los anteriores hechos se les aplican las siguientes normas jurídicas:
1º. Las aguas jurisdiccionales, o de soberanía, se extienden a un espacio de 12 millas náuticas desde la costa del espacio terrestre sobre la que el Estado tiene jurisdicción.
2º. Gaza es un territorio que no forma parte del Estado de Israel.
3º. Naciones Unidas considera que la presencia de Israel en Gaza (sea en su espacio terrestre o marítimo) es una ocupación.
4º. Los buques comerciales, en aguas internacionales, se hallan sometidos, únicamente, a la jurisdicción del Estado que abandera el buque. En este caso, Turquía.
5º. El abordaje de un buque comercial, que se halla en aguas internacionales, por un buque de guerra de otro Estado es un acto ilícito.
6º. Los tripulantes de un buque comercial abordado tienen derecho a la legítima defensa.
III. INFORMACIONES EQUIVOCADAS EN LA PRENSA LIBERAL.
Si, como creo correcto, el Derecho Internacional sostiene lo que acabo de decir, resulta, de todo punto incorrecto defender la acción del gobierno israelí.
Yo comprendería que esta defensa se hiciera por aquellos a quienes no les importa la violación del Derecho.
Pero quienes dicen defender el Estado de Derecho no pueden falsificar la realidad para defender una violación flagrante, como ésta, del Derecho.
Por ello, considero totalmente equivocado decir, como ha hecho un comentarista de Libertad Digital que
El abordaje israelí fue legal de acuerdo con el Derecho Internacional Humanitario
(...)
La llamada "flotilla solidaria" iba cargada de armas. Los llamados "pacifistas" respondieron con extrema violencia a los soldados israelíes que, en un principio, abordaron las naves desarmados.
(...)
El abordaje del ejército israelí se produjo a menos de 200 millas de la costa. Cualquier alumno no muy aplicado de primer curso de Derecho Internacional sabe que eso no son aguas internacionales, sino que es la llamada Zona Económica Exclusiva del estado con soberanía en la costa, en este caso Israel.
Esta opinión es incorrecta por estas razones:
1º. Que los buques vayan o no con armas es algo que no altera la naturaleza no militar de ese buque.
Muchos civiles tienen armas y no por ello son militares.
En Estados Unidos, sin ir más lejos, ¿se pueden calificar de "militares" a los civiles que, en ejercicio de su derecho, llevan armas?
2º. Los tripulantes de un barco abordado no tienen ninguna obligación legal de recibir con los brazos abiertos a quien les aborda, vaya o no vaya armado... aunque eso sí, iba uniformado.
¿Acaso tienen los ciudadanos obligación de dejar entrar en su casa, a echar un vistazo, a quien llame en la puerta por el mero hecho de que no vaya armado? Máxime si estamos ante alguien que, aun no yendo presumiblemente armado, está uniformado o, lo que es lo mismo, FORMA PARTE de un cuerpo armado.
3º. Sin duda la enseñanza universitaria se está degradando mucho, porque cualquier alumno que diga en un examen que la "Zona Económica Exclusiva" es una zona de soberanía recibiría un suspenso rotundo.
IV. LAS COMPLICIDADES SILENCIADAS
El abordaje ilegal y criminal de la Marina israelí, sin embargo, puede hacernos perder la perspectiva de circunstancias concurrentes que no afectan directamente a Israel.
Me refiero concretamente a dos hechos:
1º. El bloqueo de Egipto a la franja de Gaza.
La tragedia del Mavi Marmara ha provocado que Egipto haya abierto su frontera terrestre con la franja de Gaza.
Y ello nos pone de relieve un hecho desconocido para muchos, e incómodo para algunos, a saber: que el bloqueo a la franja de Gaza no es responsabilidad única de Israel, sino también de Egipto.
Hay que denunciar, por tanto, que la situación actual de Palestina no se debe sólo al inaceptable comportamiento israelí. No es un conflicto de "judíos" contra "árabes". Es más complejo. Lamentablemente, Israel no actúa sólo. Hay también Estados árabes que, por muy diferentes intereses colaboran en el aplastamiento de la población árabe de Gaza.
Pero que quede claro: el bloqueo de Gaza no es responsabilidad única de Israel.
2º. El armamento israelí.
Israel es, ciertamente, un gran productor y exportador de armas.
Pero también importa armas. Y, entre otros países, las importa de España.
España ha exportado a Israel armas ligeras por valor de un millón y medio de euros.
La sangre vertida en el Mavi Marmara lo ha sido por obra de armas ligeras.
¿Han sido las armas vendidas por el "pacifista" Rodríguez las que han provocado la masacre?
V. HAY DEFENSAS QUE LLEVAN AL PRECIPICIO
1º. Un problema de coherencia.
La defensa, a toda costa, del gobierno israelí no creo que sea un acto de verdadera consideración y respeto hacia Israel.
En tiempos como los actuales en que se han degradado tantas cosas, esta actitud no difiere mucho de la del padre de un alumno que, haga lo que haga su hijo, no duda en defenderle atacando al profesor que censura el comportamiento del joven.
Este tipo de actitudes son, justamente, lamentadas por medios como "Libertad Digital" porque conducen a la degradación de la educación.
Sin embargo, quien hace esas críticas al sistema educativo actual, no puede, sin perder su credibilidad, mantener exactamente la actitud opuesta.
2º. Un problema de estrategia.
Pero no estamos sólo ante una sangrante incoherencia. Estamos, ante un grave error estratégico.
El mismo medio aludido antes, pedía que "No caigamos en la trampa de Hamas".
Pues bien, si hay alguien que está haciendo el juego a Hamas son, exactamente, aquellos que defienden cualquier tipo de violación de la legalidad internacional que consume el gobierno israelí.
Sólo quien condene las violaciones de la legalidad por el gobierno israelí tendrá la credibilidad suficiente para denunciar las violaciones de la legalidad que lleve a cabo Hamas.
Pero, si el gobierno israelí puede fijar por sí mismo el criterio de lo que se puede o no se puede hacer,
¿con qué argumento puede negar a Hamas que fije por sí mismo el criterio de lo que se puede o no se puede hacer?
Estamos en momentos críticos.
No nos salvaremos sin el Derecho.
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mardi 1 juin 2010
L'usage de la force par Israël

La récente opération maritime déclenchée par la marine israélienne pour intercepter un convoi de navires civils en route pour la bande de Gaza démontre si besoin est la vigueur de la démocratie juive.
Les Israéliens se comportent comme l'aurait fait une nation européenne en des temps plus virils.
Encore faut-il user de la force à bon escient.
Les Israéliens ne l'ont pas toujours fait tant ils sont confortés par le soutien inconditionnel dont ils bénéficient de la part du lobby pro-israélien qui est aux affaires à Washington.
Les dix morts parmi les activistes vont peser lourd dans la bataille médiatique que se livrent partisans et adversaires de l'Etat juif.
Lorsqu'on regarde les événements dans la durée, il est frappant de constater que certaines actions violentes décidées par le gouvernement de Tel-Aviv échappent à toute apparente rationalité.
Je veux citer, à titre d'exemple, l'affaire de l'USS Liberty, ce navire espion américain qui fut délibérément attaqué par l'aviation israéliennes. Les raisons de cette attaque n'ont jamais été révélées tout comme l'identité des donneurs d'ordre.
L'USS Liberty en images.
Voici ce que nous écrivions à propos de cette affaire à l'occasion d'une émission de France Inter.
Monsieur X refait l’histoire à la radio
Dans de nombreux foyers, le samedi à 13 h 20 c’est le rituel de l’écoute en famille de l’émission de Patrick Pesnot « Rendez-vous avec X » sur France-Inter où le journaliste dialogue avec un ancien des services secrets qui garde l’anonymat.
La légende dorée de la radio raconte que le journaliste Patrick Pesnot travaillait à la bibliothèque de l‘Arsenal quand un inconnu est venu s‘asseoir à côté de lui et, mine de rien, a engagé la conversation.
De cette rencontre est née une des émissions sur des événements historiques les plus intéressantes de la radio française.
Semaine après semaine, les deux compères nous proposent une conversation bien menée où sont présentés les tenants et les aboutissant d’affaires qui ont marqué le siècle passé.
Il est impossible de savoir si ce Monsieur X connaît de l’intérieur les affaires qu’il relate. En revanche, il a certainement eu de bonnes lectures qu’il sait interpréter à la lumière de son expérience.
Ainsi, le samedi 11 juin 2005, les auditeurs avaient rendez-vous avec l’USS Liberty, un des événements les plus étranges et des plus méconnus de la guerre des Six Jours de 1967.
Le USS Liberty
Patrick Pesnot met tout de suite l’auditeur dans l’ambiance. « Image de guerre insolite : des vedettes lance-torpilles, des chasseurs-bombardiers israéliens attaquent un navire américain qui arbore le pavillon de l’US Navy. Deux alliés traditionnels qui se combattent… Et il ne s’agit pas de manœuvres. Il y a des morts et de nombreux blessés… Et le bâtiment étatsunien gîte et menace de couler. La suite n’est pas moins surprenante : en pleine Guerre froide, ce sont deux destroyers soviétiques qui viennent au secours des marins américains et qui permettent au navire blessé de faire route au nord, vers l’île de Malte… »
Et le journaliste de poursuivre : « Je n’ai rien inventé. Ces scènes se sont réellement déroulées en juin 1967, au large des côtes égyptiennes. Et l’USS Liberty, tel était son nom, était dans un état si pitoyable que cet ancien cargo refait à neuf a été envoyé directement à la ferraille dès son arrivée aux Etats-Unis.Ci-dessus : le lieutenant Lewis fut aveuglé par l’impact de la torpille de fabrication allemande tirée par la vedette israélienne n° 203. La cloche de ce bâtiment est exposée avec tous les honneurs au musée de la Marine israélienne.
Alors que s’est-il passé exactement ? Pourquoi cette attaque israélienne qui a eu lieu en pleine guerre des Six Jours ? Au moment même où les deux Super-Grands, également préoccupés par la bataille qui opposait Israël aux pays arabes, avaient déclenché l’alerte atomique. Et où le moindre incident pouvait dégénérer. Le secrétaire états-unien à la Défense, Robert McNamara a d’ailleurs avoué vingt ans plus tard que ce jour-là une Troisième Guerre mondiale avait été évitée de justesse. »
Au cours de l’émission, Monsieur X raconte avec beaucoup de talent cette attaque délibérée contre un navire espion de l’US Navy qui se solda par 34 morts et 164 blessés américains.
Le récit est assez précis et correspond à ce que le grand public est en mesure de savoir. Notre homme de l’ombre liste les explications possibles, dont celle d’inciter les Américains à attaquer l’Egypte. On pourrait ajouter la volonté de cacher les crimes de guerre commis par les Israéliens dans le Sinaï.Durant l’attaque des vedettes lance-torpilles l’USS Liberty tente des manœuvres d’évasion.
Monsieur X ne semble pourtant pas avoir lu les derniers développements de l’affaire. Ou bien encore a-t-il préféré les taire. Par exemple, il ne cite pas Louis Tordella, l’adjoint au directeur de la NSA au moment des faits, qui a fait des révélations stupéfiantes. Ainsi, il fut question à Washington de faire couler l’USS Liberty par l’US Navy pour faire disparaître les preuves matérielles impliquant les Israéliens dans l’attaque !Ci-dessous : un Super Mystère israélien durant l’attaque. Un pilote israélien a été enregistré par un avion EC-121 survolant la zone à haute altitude pour le compte de la NSA : « Ce serait une mitzvah si on pouvait effectuer une mission avec des bombes. Sinon, c’est la marine qui va venir donner le coup de grâce. »
Monsieur X avoue ne pas savoir qui a donné l’ordre de l’attaque. Est-ce le gouvernement israélien ? Est-ce des militaires hauts placés dans la hiérarchie ? La question reste sans réponse pour le moment.
L’US Navy ayant été contrainte d’étouffer l’affaire par le président Johnson, elle a tenté de réparer cette faute en remettant en catimini la médaille d’honneur du Congrès au commandant du Liberty.
William McGonagle s’est éteint le 3 mars 1999 à Palm Springs, des suites d’une longue maladie. Lors de son enterrement au prestigieux cimetière d’Arlington, une brochette d’amiraux prit la parole pour vanter les mérites du défunt, accompagnée par le survol d’une patrouille de chasseurs embarqués de l’US Navy rendant les honneurs.
Les efforts des survivants du Liberty pour connaître la vérité se heurtent au lobbying mal avisé d’organisations pro-israéliennes qui accusent les victimes d’antisémitisme.
Or les Etats-Unis et Israël sont suffisamment proches pour que leur amitié survive à la révélation publique de ce qui est un secret de polichinelle.
Pour en savoir plus
Sur France-Inter, l’émission est diffusée les samedis à 13 h 20.
Visiter le site http://www.ussliberty.org/dans lequel des survivants de l’attaque ont assemblé une masse considérable de documents.
Body of Secrets, James Bamford, Doubleday, New York 2001, ISBN 0-385-49907-8.
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mercredi 21 avril 2010
Evangélistes au secours d'Israël
La chaîne d'informations générale CNN a diffusé un intéressant reportage sur le soutien apporté à la politique d'expansion territoriale d'Israël par les milieux évangéliques des Etats-Unis.
jeudi 17 avril 2008
Holocauste et pornographie
Avec le passage des années, l'horrible expérience qu'ont subie les Juifs dans les camps allemands a progressivement quitté le champ de l'expérience humaine pour acquérir une dimension religieuse déconnectée de l'histoire au sens strict.
Certes, les historiens poursuivent leurs travaux, mais principalement sur la périphérie du phénomène. Le cœur de cet instant tragique de l'histoire humaine est en passe de devenir une terra sancta hors d'atteinte.
Ce ne fut pas toujours ainsi. Quand les rescapés de cette catastrophe étaient assez nombreux, dans la force de l'âge, ils ne considéraient pas leur martyre avec les mêmes yeux que nos contemporains.
Une des manifestations les plus spectaculaires, et les plus dérangeantes pour les générations actuelles, fut la floraison dans le jeune Etat d'Israël de ce qu'on appelle la « pornographie nazie ».
Connue des spécialistes, elle vient de faire l'objet en 2007 de l'excellent documentaire israélien Stalags, écrit et dirigé par Ari Libsker, produit par Barak Heymann
Comme bien souvent, les Israéliens nous donnent des leçons d'objectivité et de liberté d'esprit quand il s'agit d'aborder des sujets délicats. Voici quelques articles qui explorent le sujet :
Par le quotidien Haaretz .
Par le quotidien Haaretz en anglais.
Par le FrankfurterRundschau.
Par le New York Times.
Voici ce qu'écrit le magazine américain Slate :
Israel's Nazi-porn problem
Taking their name from the Nazi prison camps in which they were set, Stalags were Israeli pornographic paperbacks featuring Nazi themes.
How do you make a movie about a disreputable and totally defunct literary genre? That question never quite gets answered by Ari Libsker's hour-long documentary "Stalags," but the questions Libsker raises about truth, fiction, sexuality and post-Holocaust Jewish identity are so interesting the film's lack of cinematic sensibility may not matter. For some reason Libsker shot most of "Stalags" on black-and-white video, a distracting and perverse choice given that the Nazi-themed pulp novels of his title sported titillating covers in lurid color. Maybe he wants to dampen the sensationalistic aspect of his subject matter, but there's really no way to do that.
As many older Israelis evidently remember, the then-new nation was afflicted by a perverse pop-culture craze in the early '60s, at a time when nearly half the population consisted of Holocaust survivors, nationalist sentiment ran high and moral codes were extremely puritanical. Yet the newsstands in the Tel Aviv bus station sold racks of semi-pornographic pulp novels known as "Stalags," whose utterly implausible, Penthouse Forum-meets-Marquis de Sade plots ventured into the most forbidden terrain imaginable. Stalags all followed essentially the same formula: An American or British World War II pilot (generally not Jewish) is shot down behind enemy lines, where he is imprisoned, tortured and raped by an entire phalanx of sadistic, voluptuous female SS officers. His body violated but his spirit unbroken, the plucky Yank or Brit escapes in the end to rape and murder his captors.
Stalags thrived for a few years and then disappeared, banished to the memory hole as a massive cultural embarrassment. Libsker meets a couple of the dubious characters who collect them; one insists that his face be obscured on camera (like a corporate whistleblower or a child molester on "60 Minutes"), and also appears to believe that the scenarios depicted actually occurred during World War II, or at least could have. (Just in case you're wondering, there were no female SS officers, nor any other women assigned to guard Allied POWs.) Israel's national library appears to contain a trove of them, buried deep in the catalog software and hidden from public view. Yet as some Israelis who were children and teenagers at the time testify, the Stalags provided sexual titillation in a society that repressed it, and also the illicit thrill of accessing a dark, secret recent past their European-born parents never discussed. They offered a Stockholm-syndrome equation of evil with eros and a juvenile revenge fantasy, all rolled into one.
As an outsider to both Judaism and Israeli society, I don't find the existence of the Stalags mysterious in the least. Given the scale of trauma that brought the State of Israel into being, and brought so many of its inhabitants over the sea, some kind of twisted and perverse fantasy reaction was inevitable. As Libsker's film further explains, the televised trial of Nazi war criminal Adolf Eichmann transfixed Israelis in the early '60s, providing many younger people their first look at the horrific and dramatic events many of their parents had witnessed first hand. The Stalags may be understood as a dream-world, midnight version of the Eichmann revelations.
Libsker tracks down a former Stalags author, who still seems injured that the phenomenon did not bring him massive literary fame, along with a publisher who cheerfully shrugs the whole thing off: We gave the public what they wanted, and who am I to judge? But "Stalags" is most interesting when Libsker explores the deeper significance of this craze, as it reflects Israel's pseudo-pornographic relationship to the past. Many Jews and non-Jews remain fixated on salacious details of the Holocaust, such as the "Night Porter" idea that female camp inmates ensured their survival by sleeping with German officers, or that the Nazis maintained brothels of Jewish women at Auschwitz and other camps. Such things may have happened here and there, but they are not clearly attested, and in any case fade into total insignificance against the scale of the tragedy.
"Stalags" comes with a perfect companion piece, a short film called "Two Women and a Man" by avant-garde Israeli artist Roee Rosen, who has offended audiences worldwide with his interactive exhibition "Live and Die as Eva Braun." I can't tell you much about "Two Women and a Man" without giving Rosen's gambit away, but it purports to be a film about Justine Frank, a rediscovered Belgian Jewish surrealist of the 1930s and '40s whose pornographic and scatological art outraged even her artistic peers by repurposing Jewish themes and images in many distasteful directions. Not to be missed if you're fond of intellectual parlor games.
"Stalags" and "Two Women and a Man" are now playing at Film Forum in New York. Other engagements will follow.
Pour contacter l'équipe du film :
Berak Heymann
Heymann Brothers Films
2 Barzilai St
Tel Aviv 65113
ISRAEL
+972 3 560 2701
Fax: +972 3 560 4082
Courriel : barakheymann@gmail.com
Le phénomène Stalag.
L'éditeur de Stalag raconte son expérience.
Stalag et l'expérience israélienne.
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