Jean-Dominique Merchet, le correspondant Défense de Libération décrypte quelques images de l'affaire du Ponant en apportant quelques renseignements utiles.
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mardi 15 avril 2008
lundi 14 avril 2008
L'Armée fait sa pub
Dans le cadre du débat sur ses futures dotations budgétaires, l'Armée française, et principalement sa composante maritime, se bat pour sa survie. L'opération de récupération du Ponant tombe à pic et les militaires ont fait la démonstrations de leurs talents publicitaires.
Quelques images choisies diffusées par la télévision.
Quelques images choisies diffusées par la télévision.
Ponant : satisfecit du SAS
Dans la presse écossaise, Clive Fairweather, ancien commandant en second des SAS britanniques donne son analyse de l'opération. Il est carrément bluffé qu'elle se soit conclue sans victimes du côté européen.
ANY successful special- forces operation is dependent on stealth, surprise then shock action and, by all accounts, the recovery of the hostages and capture of the pirates responsible for the hijacking of the yacht Le Ponant in the South Arabian seas, by French commandos, will go down in the history books as such. Thirty crew members have apparently been freed, 22 of them French, and six of 12 pirates captured.
By any standards, these are impressive figures; for example the "butcher's bill" at the end of the Iranian Embassy siege in London in May 1980, which was ended by the SAS, was one terrorist captured, five terrorists and two hostages dead, with only 19 rescued.
Moreover, the latter was carried out in the glare of the world's television cameras, whereas the French authorities seem, so far, to have managed to keep such critical and insidious analysis to a few released images, all apparently under their control. More significantly, there are no apparent fatalities, which frankly is amazing.
Nevertheless, doubts that only six of 12 pirates were captured linger on, with much speculation and eyeball rolling being given by the international press to what may have happened to the "missing" six (and that they may somehow have been "erased" by the French, who are internationally renowned for their sang-froid – witness the covert and fatal attack against the yacht Rainbow Warrior off New Zealand in 1985) .
The strategic dimension of this gritty operation should not be ignored, either. It took place a long way from the French homeland. Admittedly, it was close to a former French enclave at Djibouti, but in terms of "reach" it ranks with the successful operation at Entebbe launched by the Israelis in 1976 and the separate ending to an aircraft hijacking by GSG9 German commandos at nearby Mogadishu in 1977.
The French have undoubtedly developed impressive tracking abilities using the latest technologies, at least in their strategic areas of interest, and there is absolutely no doubt that this operation could not have been so peacefully rendered successful without the crucial and detailed intelligence these provided.
It is also noteworthy that the French deployed a hospital ship in support, should things go wrong. Soviet special forces, for example, seem to have ignored similar medical cover in terrorist atrocities in Moscow, then subsequently at Beslan.
All in all, this operation is something for Nicolas Sarkozy, the French president, and his government to savour.
Some French panache and élan appears, for the moment, to have delivered the flavour of international success.
Behind the scenes, the details may be far more murky (they usually are), but possibly these can be passed off with that renowned Gallic shrug.
Opération réussie contre les pirates
Dans le Figaro de ce matin, le journaliste spécialisé dans les affaires de défense, Arnaud de La Grange (qui, une fois n'est pas coutume, connaît bien les affaires militaires pour les avoir vécues de l'intérieur) raconte une partie du scénario de la fin de la prise du Ponant. Il est probable qu'il ne dit pas tout ce qu'il sait, notamment sur la seconde phase de l'opération.
On peut rappeler qu'Arnaud de la Grange est aussi un fin connaisseur de l'Afrique et qu'en binome avec Bernard Lugan, il a publié en 1987 aux éditions de la Table ronde un excellent petit livre, le Safari du kaiser, à la nostalgie bien sympathique, où l'Askari fidèle sent bon le sable chaud.
Lire sur le site du Figaro d'autres articles concernant cette affaire.
En plein océan Indien, les commandos français ont agi avec des moyens empruntés à toutes les armées, mer, air, terre.
La Gazelle est dans son élément. Après avoir rasé les flots émeraude de l'océan Indien, sauté au-dessus de la ligne de rivage, l'hélicoptère d'attaque vole à quelques mètres au-dessus des touffes éparses du désert somalien. Un nuage de poussière signale la trace du véhicule tout-terrain dans lequel s'enfuient six de la douzaine de pirates du Ponant. Le gibier. La cible, pour le tireur d'élite des commandos marine posté à la portière de l'appareil. Le soldat ajuste sa lunette. Entre ses mains, un fusil MacMillan qui peut tirer avec une incroyable précision une munition de 12,7 mm un calibre de mitrailleuse à près de 2 000 mètres. Une arme utilisée pour pulvériser les gros moteurs hors bord des vedettes Go Fast des trafiquants de drogue. Coup au but, et même effet destructeur. Le 4×4 des bandits de la mer n'ira pas plus loin.
Les six pirates tentent de s'égayer dans l'aride nature. Course vaine. Les trois hélicoptères qui ont jailli aux côtés de la Gazelle depuis la mer deux Alouette III et un Panther se posent et lâchent chacun trois commandos. Ils se saisissent des bandits et de sacs contenant au moins une partie de leur butin. Tout le monde est embarqué à bord du Panther, direction le large et un navire français. Épilogue d'une prise d'otages qui a duré une semaine, l'opération «Thalatine» («Trente» en langue somalie, comme le nombre d'otages), restera dans les annales. Le scénario aurait pu être écrit par Tom Clancy, mais ce sont des officiers français qui ont tenu la plume…
Tout avait commencé le vendredi 4 avril. En fin de matinée, le téléphone satellite de l'amiral commandant les forces françaises en océan Indien (l'Alindien, en jargon militaire), sonne dans son PC embarqué à bord du Var, navire de commandement qui sillonne la zone. Comme beaucoup de navires, le voilier français, Le Ponant, a opté pour la procédure de «contrôle naval volontaire», qui consiste à informer régulièrement de sa position, quand on cingle dans les eaux dangereuses de la Corne de l'Afrique. Quand il voit les pirates se hisser à bord du voilier, le capitaine Patrick Marchesseau a le temps d'appeler le Var pour donner l'alarme. L'amiral Gérard Valin relaie immédiatement l'information à la Task Force 150, la composante maritime de l'opération alliée antiterroriste Enduring Freedom. L'hélicoptère de la frégate canadienne Charlottetown décolle et effectue la première reconnaissance, les premières images du bateau piraté.
Un gang organisé
Entre-temps, à Paris, la nouvelle est tombée sur le téléphone du général Jean-Louis Georgelin. Un peu d'exotisme au milieu des batailles de chiffres des économies budgétaires en préparation… mais le chef d'état-major des armées (Cema) ne sourit pas : on sait déjà que l'on n'a pas affaire à de simples pêcheurs que l'occasion a fait larrons, mais bien à un gang de pirates organisé. Direction le centre de planification et de conduite des opérations, enterré sous les bureaux du boulevard Saint-Germain à Paris. Une cellule de crise est mise en place. Dans la salle, les cartes de la Corne de l'Afrique fleurissent au mur. Les toponymes, Cap Gardafui, Ras Asir, évoquent Monfreid, les boutres ventrus, les parfums entremêlés d'Afrique et d'Arabie. Mais les petits «mobiles» aux acronymes très militaires que l'on y épingle ont une charge beaucoup moins onirique. Il s'agit notamment de l'aviso Commandant Bouan, bâtiment de la Task Force 150 qui a reçu l'ordre de cingler vers Le Ponant. Distant d'une centaine de milles, il le rallie en quelques heures. Il ne va plus lâcher le trois-mâts.
Dès le samedi, Le Ponant entre dans les eaux territoriales somaliennes. Les diplomates français ont obtenu des autorités locales, ou de ce qui en tient lieu, un «droit de suite» dans leurs eaux. Le président Abdullahi Yusuf Ahmed l'a accordé. Donnant même son feu vert pour un coup de force éventuel. «Débarrassez- moi de ces types-là,» a-t-il lancé. L'Élysée demande d'élargir le spectre des options, y compris celle de l'assaut. Problème, Le Bouan n'a pas de capacité d'intervention à bord, pas de commandos. Et il file déjà à 700 km de Djibouti.On décide donc d'avoir recours à un parachutage en mer, un «tarpon» dans le langage militaire. Un avion Transall décolle de la base est-africaine française et largue dix-huit commandos marine au large de l'île de Socotra pour qu'ils puissent être récupérés par l'aviso français. Les «yeux» du bateau comme ceux de l'avion de patrouille maritime Atlantique 2, qui le survole régulièrement, laissent penser que l'équipage, que l'on voit sortir régulièrement sur le pont, n'est pas sous une menace immédiate. Lundi 7 avril. Le Ponant finit par jeter l'ancre à 850 km du lieu de son interception, devant la bourgade de Garaad, sur la côte de la région somalienne du Puntland. Le Puntland, l'ancien royaume du Punt, le mythique pays de la myrrhe et de l'encens, est devenu celui des pirates et trafiquants d'immigrants illégaux. Un rivage plat, le désert en arrière-plan, une poignée de maisons et des barques de pêche sur la plage. Un ravitaillement est organisé. Détail cocasse, les flibustiers du Puntland font monter à bord deux chèvres, pour le lait. Mais des écoutes permettent de se rendre compte que les pirates ne boivent pas que ce sain breuvage. Ils ne dédaignent pas la bouteille, avec à la clé des périodes de moindre vigilance (l'un d'eux serait même passé par dessus bord...). Un assaut est-il possible dans de bonnes conditions ? Des nageurs de combat du commando Hubert sont envoyés de nuit sous le voilier. Là, ils réalisent que les requins ne sont pas le seul problème, que le courant est très violent. En cas d'assaut, il faudrait d'abord «ventouser» les commandos, ce qui ne facilite pas la tâche…
À Paris, l'Élysée est en ordre de bataille. Une réunion quotidienne a lieu autour du président. Elle réunit le secrétaire général Claude Guéant, l'amiral Guillaud, chef d'état-major particulier, le conseiller diplomatique Jean-David Lévitte, le chef d'état-major des armées, les ministères concernés, Défense, Affaires étrangères surtout. Ses proches disent retrouver en Nicolas Sarkozy l'ancien ministre de l'Intérieur, «dopé» par la crise, au jugement et à la décision rapides. «Laissez-moi faire, j'ai l'habitude…», lance-t-il aux familles des otages qu'il reçoit. «Le président de la République, chef des armées, ce n'était pas qu'une vision des choses», confiera Jean-David Lévitte. Nicolas Sarkozy a fixé des «lignes rouges» à toute l'action française : pas de mise en danger de la vie de l'équipage, mais intervention si les pirates entendent séparer les otages ou les transférer à terre. Paris a fait savoir aux pirates que ce serait un casus belli. Et seulement accepté que Le Ponant soit mouillé très près du rivage, à un nautique, les pirates voulant réduire les risques d'interception une fois la rançon remise.
Pour que l'action soit commandée au plus près, le patron des commandos marine, le jeune amiral Marin Gillier, quitte Lorient pour Djibouti le dimanche. Le lendemain, il est parachuté en mer, à 1 500 km de là, pour monter à bord du Var. Le jour suivant, c'est le chef du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), le colonel Denis Favier, qui est lui aussi largué au-dessus des flots. On renforce aussi les capacités d'intervention. De nouveaux commandos spécialisés dans «l'assaut-mer» arrivent à bord d'un autre navire de la marine, la frégate antiaérienne Jean Bart. Le navire école Jeanne d'Arc, qui naviguait entre Madagascar et Djibouti, est aussi détourné, pour apporter son hôpital embarqué et ses hélicoptères, de la marine comme de l'armée de terre. Une soixantaine de soldats d'élite cinquante des commandos marine et dix du GIGN sont parés. Un accrochage entre les pirates et un clan rival montre que tout peut basculer.
Tout faire pour intercepter les pirates
Entre l'armateur, la société CMA-CGM, et les pirates, le contact s'est établi dès le dimanche 6 avril au soir et les négociations vont bon train. Une cellule de négociation a été mise en place à Marseille. Rodolphe Saadé, fils de l'armateur et directeur général de CMA-CGM, est conseillé discrètement par des spécialistes de ce type de tractations. L'armateur gère les termes de l'échange, les militaires et les hommes du GIGN les épaulent pour en étudier les conditions, en termes de faisabilité et de sécurité. Les agents de la DGSE ne sont pas loin non plus, en «appui renseignement et négociation». Ils connaissent bien le terrain pour avoir négocié, en décembre 2007, la libération du journaliste français Gwen Le Gouil, dans la même Somalie. Mais cette fois-ci, contrairement aux dernières affaires irakiennes ou afghanes, ils ne sont pas en «premier rideau».
La suite ira très vite. Quand la rançon qui serait de plus de 2 millions de dollars est versée aux pirates, les otages sont autorisés à quitter Le Ponant sur les embarcations du voilier. Ne restent à bord que le capitaine du Ponant avec trois pirates. Ceux-ci partis, les commandos marine montent à bord. L'avion Atlantic II qui tourne au-dessus de la scène repère un 4×4 de fuyards. À l'Élysée, Nicolas Sarkozy a donné pour consigne, une fois les otages en sécurité, de tout faire pour intercepter les pirates, «sans usage excessif de la force», mais avec détermination. Depuis son «état-major tactique» du Jean Bart, l'amiral Gillier n'hésite pas. Il lance le raid héliporté. Une affaire menée «avec sang-froid, efficacité et mesure», souligne une source militaire. Le 4×4 des pirates aurait ainsi pu aisément être pulvérisé par un missile.
D'autres armées n'auraient pas finassé…
À l'heure où la Défense entre dans les turbulences des réformes, l'affaire du Ponant ressemble à une formidable démonstration, où toute la panoplie de son savoir-faire a été déployée avec des moyens empruntés à toutes les armées, mer, air, terre. À des milliers de kilomètres de la France, au milieu de nulle part, les militaires ne sont pas fâchés d'avoir montré opportunément qu'ils savent utiliser au mieux les moyens que le contribuable leur fournit.
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dimanche 6 avril 2008
Qu'allait faire le Ponant dans cette galère ?
Patrick Villiers, historien spécialiste des corsaires, nous offre son analyse du cas du Ponant.
Les « pirates » du Ponant : Corsaires du premier type, gueux de mer ou corsaires barbaresques ?
La prise du navire de plaisance le Ponant nous interpelle à nouveau sur l’insécurité sur mer. La plupart des journalistes ont baptisé de « pirates » les auteurs de cette prise. C’est aller un peu vite en besogne et risquer de commettre de graves erreurs d’interprétations pour la résolution de cette crise.
La définition maritime des pirates remonte au moyen âge et peut se résumer ainsi : « gens sans foi ni loi, ne portant aucun pavillon ». L’historien peut compléter cette définition en ajoutant que chez beaucoup de pirates il y a une pulsion de mort à la « Bonny and Clyde ».
A l’évidence cette définition ne concerne en rien les capteurs du Ponant. Ils se sont emparés par surprise et sans avoir fait de morts, semble-t-il, d’un navire sans aucune protection et dont la poupe est en forme d’escalier et descendant jusqu’au niveau de l’eau. Ainsi deux chaloupes ayant sur l’eau une hauteur de moins d’un mètre se sont emparées d’un bâtiment de plaisance dont la structure est une véritable provocation à la capture. Inutile ci d’avoir des grappins et des échelles de corde pour monter à l’abordage, il a suffi de monter l’escalier face à un équipage ne possédant pas même une arme à feu.
Un tel acte n’est pas sans rappeler les corsaires de la Manche et de la mer du Nord du XVIe au XIXe siècle. Un des plus grands corsaires de Boulogne s’empara d’une dizaine de navires marchands anglais sous la révolution en allant chaque nuit de brume dans la Tamise avec une chaloupe à rames. Avec moins d’une dizaine d’hommes, il neutralisait l’équipage et appareillait au nez et à la barbe des Anglais pour se rendre à Boulogne ou Calais où la capture était jugée de bonne prise. La France était en guerre contre l’Angleterre, donc la prise était légale et vendue pour deux tiers au profit de l’armateur et d’un tiers pour l’équipage, l’Etat prenant une taxe de 10% environ. Nous sommes ici loin d’un Surcouf traversant l’Atlantique et l’océan indien pour s’emparer des Indiamen près des côtes de l’Inde.
Qui sont les capteurs du Ponant ? On sait pour l’instant peu de choses mais ils appartiennent à un pays en guerre civile et la vente de leurs prises sert, semble-t-il à financer leur guérilla contre un pouvoir central impuissant. L’analogie avec les « gueux de mer hollandais » du XVIe siècle est frappante : au nom de la lutte pour l’indépendance, on s’empare de navires marchands dont la revente finance la résistance. En moins d’une dizaine d’années, ces gueux de mer composés pour l’essentiel des marins hollandais considérés à l’époque comme les meilleurs marins du monde chassèrent la flotte de guerre espagnole de la mer du Nord.
Au XIXe siècle, les Grecs en révolte attaquèrent les navires turcs mais également européens. Le lieutenant de vaisseau Bisson, commandant une prise faite sur les insurgents grecs : le Panayoti, préféra se faire sauter plutôt que de se rendre à deux navires grecs supérieurs en nombre et en armement. En hommage à ce courage, la Marine nationale a donné son nom successivement à six navires de guerre.
On confond également les Barbaresques avec les pirates. Les Barbaresques sont des corsaires de la foi qui combattirent plus particulièrement les galères de l’ordre catholique de Malte. Chaque camp finançait sa guerre religieuse par les ventes des prises et des passagers comme esclaves. La législation et l’organisation étaient très proche de la course et chacun se battait sous un pavillon , le Croissant pour les Barbaresques. A la différence de la course qui n’a lieu qu’en temps de guerre déclarée, les guerres religieuses ne s’arrêtent jamais. Une des raisons de la prise d’Alger en 1830 fut de mettre fin aux Barbaresques basés dans le port d’Alger.
Si l’histoire est la connaissance du passé pour éclairer le présent , que conclure de l’affaire du Ponant ?
En Occident aujourd’hui, la perte d’une vie humaine est insupportable. Face à des adversaires qui n’ont pas la même conception, il faudra payer la rançon comme au temps des corsaires. Ensuite deux évidences s’imposent : la structure du navire est totalement inadaptée à une navigation ans des zones à risque. Ces navires doivent être interdits de navigation ou circuler sous escorte. Nous voici revenu à une notion bien oubliée de beaucoup au temps des missiles de croisières, des satellites et autres drones : les convois où la marine française s’illustra si brillamment. Là encore, seule l’escorte de boute en bout est efficace mais elle a un coût.
Quant au Ponant, comme le disait Molière dans les Fourberies de Scapin, « qu’allait-il faire dans cette galère ? » Il appartiendra aux organisateurs de croisière de mieux apprécier les risques d’agression maritime.
Patrick Villiers, professeur d’histoire moderne et contemporaine, université du Littoral côte d’Opale, directeur du CRHAEL, membre de l’AFUDRIS et de la SFHM.
Patrick Villiers : vilmarin@club-internet.fr
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