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vendredi 23 avril 2010

Exit Diane Cambon

Les résultats étranges des algorithmes de recherches mis en œuvre par Google.


Le 25 décembre 2008, agacé par l'article de Diane Cambon, une journaliste française résidant en Espagne, et publié dans les colonnes du Figaro, j'avais lui avais consacré une courte chronique. En bavardant avec quelques amis à Madrid, un d'entre eux me signala qu'elle avait fait l'objet de nombreuses mentions sur le blog de Carlos Semprún Maura, le frère du très connu Georges Semprun. Cet écrivain espagnol, résidant à Paris, était tout aussi agacé que moi par la lecture des articles de cette journaliste dans le Figaro. Ces commentaires, qui sont toujours en ligne, manquaient d'aménité à l'égard de la jeune femme.

Pour en avoir le cœur net, j'ai téléphoné à Carlos Semprun Maura et il m'a expliqué les raisons de cet agacement et surtout, m'a informé que la journaliste n'avait pas réagi à ses posts en Espagne.

J'ai alors choisi quelques lignes représentatives des critiques de Carlos Semprun Maura et je les ai traduites en accompagnant le tout de la reprise d'un article du Figaro écrit par Diane Cambon et en l'assortissant de quelques commentaires.

Ce post a reçu de nombreuses visites puis s'est enfoncé dans l'oubli, ce qui est le sort normal des posts, reflets éphémères d'une réaction d'humeur.

Or, voici quelques jours, presque deux ans plus tard, j'ai commencé à recevoir une série de commentaires désagréables sur ce post.

Je ne comprenais pas pourquoi les quelques lignes publiées dans un blog très marginal pouvaient susciter autant de colère de la part d'une lectrice qui n'hésitait pas à écrire :

en espérant qu'un jour, vous vous retrouviez à lui payer une bonne amende de façon à vous souvenir que l'on attaque pas les gens ainsi impunément. Je laisse ce soin là, à l'avocat de Diane Cambon. Face à tant de mauvaise foi, ce n'est plus de mon ressort !

Puis par curiosité, j'ai cherche le nom de Diane Cambon sur Google Espagne et j'ai retrouvé la trace de l'activité d'une journaliste bien insérée dans la société espagnole tout comme sa page d'accueil Facebook qui est le reflet d'une jolie jeune femme très engagée à gauche et qui ne cache pas son peu d'affinités avec l'ordre constitutionnel hérité du régime antérieur.

En revanche, je suis tombé des nues en cherchant son nom dans Google France. Le post que j'ai publié sur elle arrive en première place !

J'ignore par quel mystère l'algorithme de recherche de Google parvient à ce résultat. Mais je sais quelles peuvent en être les conséquences pour la vie professionnelle de Diane Cambon. j'en ai payé le prix moi aussi. Un directeur de journal qui reçoit une proposition de collaboration de cette journaliste et qui la googlelise tombe immanquablement sur elle.

Que faire ?

Après avoir réfléchi, j'ai décidé d'effacer le contenu du post consacré à cette journaliste car je suis conscient des conséquences disproportionnées, et tout à fait involontaires, que ces lignes peuvent avoir sur l'image que se font d'elle des employeurs potentiels. J'espère que ce ne soit pas l'explication au fait que sur Google News France son apparaît aujourd'hui une seule fois.

Les critiques que j'ai faites sur son travail demeurent toujours aussi justifiées aujourd'hui qu'elles ne l'étaient voici presque deux ans et n'ont rien à voir avec ses opinions politiques ou ses choix philosophiques.

Je lui souhaite bonne chance dans sa carrière et que ses clients lui donnent les moyens de bien faire son travail, même si je ne partage pas ses préférences pour une Espagne laïque, socialiste et républicaine.

Un groupe Facebook dont fait partie une jeune et jolie journaliste française.

mercredi 7 janvier 2009

Un correspondant étranger qui fait son travail

Des jeunes Israéliens observent les impacts de l'artillerie sur les Palestiniens de Gaza.

C'est vrai que je suis agacé en lisant les articles postés depuis Madrid par Diane Cambon pour les malheureux lecteurs du Figaro qui ne méritaient pas un tel sort. Mais je me console en lisant ceux de Robert Fisk dans celles de l'Independent, un grand journal britannique, qui réhabilite la notion de correspondant à l'étranger.

Dans sa chronique de ce matin, Fisk répond à une question que de nombreux Européens se posent en pensant aux habitants du Proche-Orient : « Pourquoi nous haïssent-ils autant ? Le correspondant rappelle la cruelle réalité de la guerre contre les Palestiniens et démontre à quel point les journalistes manquent d'esprit critique au moment de rendre compte des agissements de l'armée israélienne.


Why do they hate the West so much, we will ask


So once again, Israel has opened the gates of hell to the Palestinians. Forty civilian refugees dead in a United Nations school, three more in another. Not bad for a night's work in Gaza by the army that believes in "purity of arms". But why should we be surprised?

Have we forgotten the 17,500 dead – almost all civilians, most of them children and women – in Israel's 1982 invasion of Lebanon; the 1,700 Palestinian civilian dead in the Sabra-Chatila massacre; the 1996 Qana massacre of 106 Lebanese civilian refugees, more than half of them children, at a UN base; the massacre of the Marwahin refugees who were ordered from their homes by the Israelis in 2006 then slaughtered by an Israeli helicopter crew; the 1,000 dead of that same 2006 bombardment and Lebanese invasion, almost all of them civilians?

What is amazing is that so many Western leaders, so many presidents and prime ministers and, I fear, so many editors and journalists, bought the old lie; that Israelis take such great care to avoid civilian casualties. "Israel makes every possible effort to avoid civilian casualties," yet another Israeli ambassador said only hours before the Gaza massacre. And every president and prime minister who repeated this mendacity as an excuse to avoid a ceasefire has the blood of last night's butchery on their hands. Had George Bush had the courage to demand an immediate ceasefire 48 hours earlier, those 40 civilians, the old and the women and children, would be alive.

What happened was not just shameful. It was a disgrace. Would war crime be too strong a description? For that is what we would call this atrocity if it had been committed by Hamas. So a war crime, I'm afraid, it was. After covering so many mass murders by the armies of the Middle East – by Syrian troops, by Iraqi troops, by Iranian troops, by Israeli troops – I suppose cynicism should be my reaction. But Israel claims it is fighting our war against "international terror". The Israelis claim they are fighting in Gaza for us, for our Western ideals, for our security, for our safety, by our standards. And so we are also complicit in the savagery now being visited upon Gaza.

I've reported the excuses the Israeli army has served up in the past for these outrages. Since they may well be reheated in the coming hours, here are some of them: that the Palestinians killed their own refugees, that the Palestinians dug up bodies from cemeteries and planted them in the ruins, that ultimately the Palestinians are to blame because they supported an armed faction, or because armed Palestinians deliberately used the innocent refugees as cover.

The Sabra and Chatila massacre was committed by Israel's right-wing Lebanese Phalangist allies while Israeli troops, as Israel's own commission of inquiry revealed, watched for 48 hours and did nothing. When Israel was blamed, Menachem Begin's government accused the world of a blood libel. After Israeli artillery had fired shells into the UN base at Qana in 1996, the Israelis claimed that Hizbollah gunmen were also sheltering in the base. It was a lie. The more than 1,000 dead of 2006 – a war started when Hizbollah captured two Israeli soldiers on the border – were simply dismissed as the responsibility of the Hizbollah. Israel claimed the bodies of children killed in a second Qana massacre may have been taken from a graveyard. It was another lie. The Marwahin massacre was never excused. The people of the village were ordered to flee, obeyed Israeli orders and were then attacked by an Israeli gunship. The refugees took their children and stood them around the truck in which they were travelling so that Israeli pilots would see they were innocents. Then the Israeli helicopter mowed them down at close range. Only two survived, by playing dead. Israel didn't even apologise.

Twelve years earlier, another Israeli helicopter attacked an ambulance carrying civilians from a neighbouring village – again after they were ordered to leave by Israel – and killed three children and two women. The Israelis claimed that a Hizbollah fighter was in the ambulance. It was untrue. I covered all these atrocities, I investigated them all, talked to the survivors. So did a number of my colleagues. Our fate, of course, was that most slanderous of libels: we were accused of being anti-Semitic.

And I write the following without the slightest doubt: we'll hear all these scandalous fabrications again. We'll have the Hamas-to-blame lie – heaven knows, there is enough to blame them for without adding this crime – and we may well have the bodies-from-the-cemetery lie and we'll almost certainly have the Hamas-was-in-the-UN-school lie and we will very definitely have the anti-Semitism lie. And our leaders will huff and puff and remind the world that Hamas originally broke the ceasefire. It didn't. Israel broke it, first on 4 November when its bombardment killed six Palestinians in Gaza and again on 17 November when another bombardment killed four more Palestinians.

Yes, Israelis deserve security. Twenty Israelis dead in 10 years around Gaza is a grim figure indeed. But 600 Palestinians dead in just over a week, thousands over the years since 1948 – when the Israeli massacre at Deir Yassin helped to kick-start the flight of Palestinians from that part of Palestine that was to become Israel – is on a quite different scale. This recalls not a normal Middle East bloodletting but an atrocity on the level of the Balkan wars of the 1990s. And of course, when an Arab bestirs himself with unrestrained fury and takes out his incendiary, blind anger on the West, we will say it has nothing to do with us. Why do they hate us, we will ask? But let us not say we do not know the answer.

lundi 29 décembre 2008

Santiago Carrillo, tueur de communistes

Santiago Carrillo, le seul criminel contre l'Humanité encore en liberté en Europe.

L'immonde petit Staline espagnol, Santiago Carrillo, qui pontifie à la télévision gouvernementale, sur les ondes de la SER et dans les colonnes de El Pais (le quotidien préféré de Diane Cambon selon Carlos Semprún Maura) en donnant des leçons d'éthique politique, vient de révéler un autre de ses visages : celui de tueur de ses propres camarades.

Selon Periodista Digital, le journaliste Antonio Rubio a mis la main sur le rapport de cent pages écrit en 1955 par le dirigeant communiste espagnol Francisco Abad dans lequel les crimes de Carrillo sont dénoncés aux autorités soviétiques. Il lui a été remis par la fille de l'auteur, une militante communiste de longue date.

Le sanguinaire Carrillo, déjà connu pour avoir fait assassiner des civils (dont des femmes et des enfants) à Paracuellos del Jarama, a non seulement dénoncé à la police franquiste les camarades qui franchissaient la frontière pour rejoindre les fronts de la résistance intérieure, mais il a envoyé des équipes de tueurs (Antonio [José Gros], Sebastián [Félix Pérez] et Partebocas [Ricardo Navacerrada]), pour faire disparaître les chefs locaux que la Guardia civil n'arrivait pas à capturer, comme Pepito (aussi connu comme El Gafas).

Interrogé par téléphone sur ce rapport, dont l'original est dans les archives du PCUS à Moscou, Santiago Carrillo a affirmé qu'il s'agissait d'un montage destiné à le détruire et a refusé de l'examiner.

Alors Diane, c'est peut-être un peu trop hot pour les lecteurs du Figaro ?

dimanche 28 décembre 2008

Correspondants étrangers

Par le commentaire d'un internaute anonyme (pourquoi ?), je suis incité à revenir rapidement sur le sujet des correspondants étrangers. Diane Cambon n'est pas un bon exemple des vertus d'un journaliste détaché dans un pays étranger. Il existe de nombreux autres cas qui montrent qu'un correspondant peut faire un bon boulot avec un minimum de travail, d'intelligence et, surtout, d'indépendance d'esprit.

Sans ordre précis, je vous propose quelques correspondants, connus et peu connus, qui mouillent la chemise :

Charles Bremner, le correspondant du Times à Paris. Son blog est un compte rendu très amusant de la vie française.

Asunción Serena, correspondante à Paris de la COPE, de El Mundo et de différents médias électroniques. Elle décrit la France depuis sa fenêtre.

John Lichfield, correspondant à Paris du quotidien britannique The Independent, un brillant esprit qui explore la vie française avec un oeil neuf.



Robert Fisk, correspondant pour le Proche-Orient du quotidien britannique The Independent, un modèle pour le journalisme international.

jeudi 25 décembre 2008

La correspondante à Madrid du Figaro se distingue

Après avoir réfléchi, j'ai décidé d'effacer aujourd'hui 23 avril 2010 le contenu de ce post écrit en décembre 2008 et consacré à Diane Cambon car je suis conscient des conséquences disproportionnées, et tout à fait involontaires, que ces lignes peuvent avoir sur l'image que se font d'elle des employeurs potentiels.

Je lui souhaite bonne chance dans sa carrière et que ses clients lui donnent les moyens de bien faire son travail, même si je ne partage pas ses préférences pour une Espagne laïque, socialiste et républicaine.

Pour en savoir plus, ici.

En revanche, je conserve l'intégralité des courriels anonymes reçus.