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samedi 21 février 2009

Les lecteurs du Figaro remettent les pendules à l'heure

Légionnaires photographiés en août 2008 par Charlie Dave.

L'entretien parfaitement space d'une journaliste du Figaro avec le patron de l'ADEFDROMIL, publié par le quotidien comme s'il s'agissait d'un rapport d'experts comme un autre, ne pouvait pas laisser les lecteurs de cette institution bourgeoise sur papier bon marché sans réaction. En voici quelques unes des 157 reçues par la rédaction :

La sueur épargne le sang
Il ne faut pas croire que nous allons former des soldats d'élite en les faisant jouer à la marelle, ces entraînements (même si ils peuvent être choquant pour certains) servent à former la cohésion et renforcent le moral de ces unités. N'en déplaise à certains, qui apparemment ont connus une autre formation beaucoup plus tournée vers l'utilisation du tutu en dentelle, je ne suis pas certain que le moment venus ils auraient réagis comme de vrais soldats.
Le fait d'apprendre à avoir froid, faim, mal, être dans des situations inconfortable (aussi bien moralement que physiquement) renforce ces hommes qui le moment venu sauront répondre présent.

Corps d'élite
Moi-même officier en retraite d'origine du rang et ayant été formé par des cadres de la légion, j'ai vu en ces hommes,des cadres de valeur , durs mais justes, ayant le souci des intérêts de leurs subordonnés . Croyez vous que l'on puisse avoir un corps d'élite mené sous la contrainte ? Il faut comme l'individu Bavoil avoir passé sa carrière dans un bureau et avoir une méconnaissance de l'ambiance des unités de combat pour éprouver autant de rancœur . Pauvre baveur , pour cracher ainsi dans la soupe ,vous ne devez pas avoir eu une carrière bien intéressante , je vous plains sincèrement .


Bombe a retardement
Quand va-t-on incriminer l'armée pour forcer des soldats a se dépasser lors d'entraînements physiques et psychologiques, ce équivaut a un harcèlement bien condamnable? Et surtout, puisque nous sommes déjà bien lances, préparons déjà l'époque ou l'ordre de mobilisation pour les terrains d'opérations sera passible de prison pour torture morale - au moins! A moins que l'on oblige les grades responsables a demander gentiment aux soldats si ça ne les dérangeraient pas trop d'aller se battre...contre triple repos et double solde, bien sur.
Puisque le capitaine a a l'évidence survécu a sa carrière d'élite - bien lui en porte - souhaitons-lui de s'apercevoir que si le ridicule ne tue pas, il peut être assez douloureux. C'est pas un scandale ça?


A t'il été au combat ce capitaine
Ou a t'il été cherchez ces sornettes ? Je suis un très ancien légionnaire (engagé en 1951) je suis belge. Je me suis engagé librement, et je ne l'ai jamais regretté, pourtant, j'ai fait l'Indochine, j'ai pataugé dans les rizières. J'ai donc connu bon nombre d'officiers LÉGION, et croyez moi, EUX je les admiraient, c'étaient des hommes, pas des lavettes.
PS. Je suis titulaire de la carte d'ancien combattant et
Croix de guerre. Pouvez-vous en dire autant??

La discipline et respect de sa parole donnée
Bavoil pour ne pas dire capitaine, car à ce titre vous êtes pas digne et vous êtes la chienlit de ces militaires aigris, qui n'ont connue 4 murs d'un bureau et la pendule fixé à votre mur. Vous voulez être le porte-parole d'un légionnaire qui se porte plainte car il s'est senti lésé par la légion étrangère. Je rappelle a ce gars qu'il venu à la légion étrangère et qu'il a signé un acte d'engagement en parfaite connaissance de cause et réglementaire. Maintenant accusez la légion de bafouer le droit d'un soldat, cela n'a jamais fait parti du système légion, même elle s'en occupe même après avoir servi,exemple l'IILE à Puyloubier ou nos anciens d'Indo les gueules cassés du combat ont un refuge cela à servi d'exemple puisque armée de terre a crée depuis peu CABAT. Je pense que ce jeune gars ne devait pas être un bon élément et qu'il n'a jamais su s'intégrer à l'esprit de corps légion, dans cette arme particulière nous avons besoin d'hommes solide ou les missions de combat sont plus compliqué mais pas d'imposteur comme ce jeune ghurka qui voulu profité de la légion pour se servir non pour servir! Alors Bavoil, laissez en paix ces hommes et ses chefs car vous ne savez de quoi parlez! J’en profite au passage que vous faites honte aux corps des officiers et bafoué les armées qui vont être des moments difficiles tant en opération que sur le plan de restructuration. Vous méritez que l'on dissous votre association et quelque année avant on vous aurez fait passer devant un peloton! Mais je pense bavoil que vous n'êtes pas un adepte de l'histoire militaire mais plutôt adepte des circulaires syndicales

L'état-major reçoit la monnaie de sa pièce

Un légionnaire photographié à Deh Rawod, en Afghanistan, en novembre 2008 par le Marine Cpl. John Scott Rafoss.

L'association ADREFOMIL, qui se prétend attachée à la défense des fonctionnaires sous l'uniforme (je n'ose pas utiliser les termes de soldats ou de militaires), vient de publier un rapport hallucinant sur l'état des droits de l'homme dans l'Armée française en général et au sein de la Légion en particulier.

Rappelons que cette association a joué un rôle non négligeable dans la médiatisation de l'affaire du jeune lieutenant de Légion dont la responsabilité a été mise en cause par sa hiérarchie dans la mort accidentelle d'un soldat au cours de manœuvres à Djibouti.

Interrogé par le journaliste du Figaro Charlotte Menegaux, Michel Bavoil, responsable de cette association a tenu des propos sur l'Armée qui ne manquent pas de sel.

Pour la première fois, une association publie un rapport sur les atteintes aux droits de l'homme que subissent des militaires en exercice. Son président dénonce des «pratiques d'un autre âge», surtout dans la Légion.

L'Association de défense des droits des militaires (Adefromil), une association créée en 2001 pour recueillir des témoignages de militaires, vient de publier son premier rapport sur les droits de l'homme dans l'armée. Un rapport explosif qui tire la sonnette d'alarme face à l'afflux de témoignages de soldats brimés dans le cadre de leur mission. Michel Bavoil est président de l'association. Capitaine en retraite, il dénonce la situation et réclame des mesures concrètes :

Lefigaro.fr : Quel bilan tirez-vous en matière des droits de l'homme dans l'armée ?

Michel Bavoil : Nous mettons le doigt sur des dysfonctionnements majeurs. Et principalement à la Légion étrangère. La Légion fonctionne sur un système de pression. Les gars sont retenus par la force et par la menace, il faut le savoir : sinon, 85% d'entre eux se sauveraient. Par ailleurs, les commandants profitent de leur pouvoir sur eux, parce qu'ils sont tous étrangers : ils décident des certificats de bonne conduite, dont dépend l'attribution de titres de séjour. Et font du chantage avec ça. Et comme les légionnaires ne s'engagent pas sous leur vrai nom, mais sous une «identité déclarée», des problèmes surgissent toujours en fin de contrat. C'est un scandale, on ne peut pas traiter des étrangers comme ça !

Pouvez-vous nous donner des exemples ?

Il y a cet ancien légionnaire, Taleb. Il a été réformé suite à une blessure au genou, libéré à Marseille sans ses papiers, ce qui a posé des problèmes quand il s'est présenté à l'hôpital pour se faire opérer. Il y a aussi Gurkha, un Népalais, atteint d'une tuberculose. Il a eu un moment de déprime et s'est retiré de la Légion quelques jours. Ce qui ne lui a pas été pardonné : la Légion l'a renvoyé à Paris, lui a retiré tous ses papiers et lui a bloqué son compte bancaire à La Poste.

Et puis j'ai des photos aussi de légionnaires en train de ramper en slip et en rangers la nuit, avec, à côté, un gradé qui tient un grand bâton et une bière. Ça relève du Code pénal ! C'est un autre monde, on a l'impression de revenir 100 ans en arrière chez eux !

La Légion étrangère est pourtant souvent présentée comme un creuset d'intégration synonyme d'exploits guerriers…

Des mythes tout ça ! Et nous, on met le doigt là où ça fait mal. Faire partie d'une troupe d'élite, c'est être très bon en sports, savoir tirer, bien connaître l'armement, mais ça n'est pas de foutre des coups à des gars ! Les victimes deviennent des hommes sans droits.

Dans votre rapport, vous vous appuyez sur le témoignage de 200 personnes par an en moyenne. Au regard des 347.903 militaires français, ne représentent-elles pas une minorité ?

Pour avoir un dossier béton, nous avons décidé de nous fonder uniquement sur les témoignages de personnes qui ont fait le déplacement et qui ont adhéré à l'association (c'est le seul lien de droit qui nous unit à elles). Mais on ne compte pas les quatre ou cinq militaires qui nous contactent chaque jour souvent anonymement pour parler de leur détresse, par téléphone ou par mail. On leur donne des conseils, et au besoin on les dirige vers des avocats. Quoiqu'il en soit, il y a de plus en plus témoignages, souvent très durs, c'est un fait.

Ne craignez-vous pas qu'on vous accuse de dénigrer l'armée ?

Dévoiler ces dysfonctionnements, est-ce dénigrer l'armée ? Faut-il que ces atteintes aux droits de l'homme continuent ? Mais attention, nous ne sommes pas dans une entreprise antimilitariste, loin de là !

Vous parlez d'une «régression». Faut-il y voir un rapport avec la professionnalisation de l'armée ?

Bien sûr. Les appelés avaient des bouées de secours, avec leurs parents ou les députés. Maintenant que les militaires sont des professionnels, tout le monde s'en fout ! Si le pouvoir ne surveille plus ce qui se passe, ça peut devenir n'importe quoi.

Quelles sont vos propositions ?

Il faut des contre-pouvoirs. On propose des médiateurs dans les armées, avec le renvoi systématique des gens qui pratiquent des brimades.

Qu'attendez-vous des pouvoirs publics ?

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, refuse de communiquer avec nous. Michèle Alliot-Marie était beaucoup plus efficace : dès qu'elle entendait parler d'une brimade, elle ordonnait une enquête. Mais actuellement, nous nous sentons un peu seuls et il faudrait que ça change.

Rapport sur les droits de l'homme dans l'armée française, 2005-2008, ADEFDROMIL, 28, rue d'Edimbourg, 75008, Paris. L'intégralité du texte n'est pas disponible sur le Net.